La victime de l'affaire de ce jour est un vieil homme de 68 ans, retraité et vivant dans une maison de la banlieue-Sud de Tunis. Sachant que son fils aîné, âgé de 38 ans avait des difficultés financières depuis son licenciement, le bonhomme a accepté d'abriter provisoirement ce fils marié et père de trois enfants. Depuis cet instant-là, et le scénario a duré plus de trois ans, le père entretenait la famille de son fils chômeur. Pourtant, le grand-père n'avait qu'une maigre retraite et un petit lopin de terre destiné aux cultures maraîchères qui lui rapportait de quoi subvenir à ses besoins et à ceux de son fils. Mais, le comble du malheur, c'est qu'il ne suffisait pas que le fils ne travaille pas et n'aide pas son père dans l'agriculture, il ne cessait pas de réclamer la vente du lopin de terre pour s'acheter une maison indépendante. Le grand-père ne l'entendait pas de cette oreille et tenait à son terrain qui était sa principale source de revenues. Le fils insistait tellement que son père l'a menacé de le mettre dehors, lui et sa famille. C'est alors que le fils ingrat s'est mis à violenter son vieux père pour l'obliger à lui signer un contrat de vente. Ce dernier, en pleurs, a été emmené par des voisins au dispensaire pour se faire soigner. Ensuite, il s'est présenté au poste de la police pour porter plainte. Une enquête a été ouverte et le fils a demandé pardon de son père qui est revenu à de meilleurs sentiments. Mais, ce n'était que feu de paille, le fils revenait à la charge une semaine plus tard. Et cette fois-ci, il a menacé son père de mort si jamais ce dernier n'accède pas à son vœu de vendre le lopin de terre. Il lui a, même, montré une hache en lui proférant des menaces. Le grand-père a pris au sérieux les menaces de ce fils ingrat et il s'est présenté de nouveau à la police pour réitérer sa plainte. Le fils a été arrêté et l'enquête suit son cours.