Tunis, Le Temps : Les agresseurs dans cette affaire qui sont quatre jeunes personnes âgés entre 18 et 23 ans, avaient usés de tous les moyens de nature à ne laisser aucune circonstance atténuante dans les faits qu'ils avaient commis délibérément et résolument. En effet, armés de couteaux, ils commencèrent par envahir une maison à Menzel Temime, pendant la nuit, en s'y introduisant par effraction, terrorisant tous les membres de la famille qui y dormaient paisiblement, obligeant une femme avec son époux ainsi que la sœur de celui-ci de sortir, sous la menace et la violence, pour les entraîner dans une maison inhabitée où ils rouèrent le mari de coups et tentèrent de violer la femme et sa belle-sœur, avant de prendre la fuite et laisser les victimes dans un état déplorable. Arrêtés, sur plainte des victimes, les quatre jeunes reconnurent leurs méfaits précisant toutefois qu'aucun d'entre eux n'avait violé les deux femmes et ce sur une prise de conscience de l'un d'entre eux qui après avoir tentée de violer l'une d'elle, s'est ressaisi intimant au reste de la bande de les laisser tranquille. Prise de conscience tardive, car le mal était déjà fait, puisque la victime obligée sous la menace à se déshabiller était terrorisée et en état de choc. A la barre, celle-ci confirma, d'ailleurs, cette déclaration, affirmant toutefois avoir été obligée de se dévêtir sous la menace, après avoir été entraînée avec son frère et l'épouse de celui-ci dans cette maison inhabitée. Elle avait, ajouta-t-elle, une sensation de peur et d'angoisse surtout au moment où l'un des accusés lui avait mis un couteau sous la gorge pour l'obliger à le suivre. C'est celui-là, fit-elle remarquer, qui au dernière moment s'est ressaisi, fort heureusement, car elle était dans l'état où elle se trouvait à faire n'importe quoi pour ne pas le contrarier. Les accusés firent part de leurs regrets et les avocats demandèrent le renvoi pour préparer les moyens de leur défense.