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Surveillance : trucs et astuces
Enseignement supérieur : Examen du premier semestre
Publié dans Le Temps le 09 - 01 - 2009

Les enseignants chicanent moins quant aux heures de surveillance. Mais pour eux, ce n'est jamais une partie de plaisir car, ils ont toujours l'impression de jouer aux « Tom et Jerry » avec les étudiants.
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Des règlements plus stricts
Ces derniers jours, la plupart des établissements universitaires vivent à l'heure des examens du premier semestre. La nouveauté pour les étudiants du régime LMD (Licence-Mastère-Doctorat), c'est qu'ils passent moins d'épreuves que leurs camarades de l'ancien régime. Certains modules sont au programme du contrôle continu et donc les candidats en sont dispensés ; d'autres sont contrôlés annuellement et c'est seulement en juin que les étudiants subiront les épreuves de ces matières.
Du coup les examens semestriels qui duraient près de deux semaines avant le LMD, ne prendront pas plus d'une semaine, tout au plus une dizaine de jours notamment à cause des rescapés du système précédent. Pour les étudiants c'est pourtant la même fébrilité qui les caractérise pendant la révision et lorsqu'ils passent les deux ou trois épreuves programmées ! Sans doute se sont-ils dit, pendant les vacances d'hiver, que ce n'était pas la mer à boire et qu'ainsi ils n'ont pas suffisamment révisé ; c'est pourquoi une majorité parmi eux continue d'ouvrir les cahiers et de revoir les cours dans un affolement total cinq minutes seulement avant d'entrer dans les salles d'examen.

Ce n'est jamais une partie de plaisir !
Pour les enseignants, le nombre de journées et d'heures de surveillance a sensiblement baissé et ils n'auront pas à corriger autant de paquets de copies qu'autrefois ! Avec le LMD, ils corrigent davantage pendant l'année qu'à la fin des semestres. Ils sont appelés également à programmer régulièrement des tests écrits ou oraux pour une évaluation continue des acquis. Cette année, on les entend moins chicaner sur les heures de surveillance, mais cette tâche figurera toujours parmi celles qu'ils accomplissent avec le moins de plaisir possible ! Il faut dire que parfois les étudiants ne la leur facilitent pas du tout. Mais il n'y a pas que les candidats pour leur gâcher ces heures passées à distribuer des feuilles, à contrôler la présence, à faire circuler les listes d'émargement, à compter et à recompter les étudiants et leurs copies, à veiller au grain pour empêcher les fraudes ou bien pour les signaler, à passer plus d'une fois entre les tables ou bien (et c'est beaucoup plus esquintant) entre les rangées escarpées de l'amphithéâtre, à signer chaque copie et même le brouillon s'il le faut etc. Non ce n'est jamais une partie de plaisir, la surveillance pendant les examens ! C'est pourtant un devoir professionnel et moral : pour la crédibilité des résultats et des diplômes, il faut bien que quelqu'un du métier se charge de cette « sale » besogne, et quelqu'un qui y prête le sérieux requis ; sinon la suspicion pèsera sur tous nos examens et concours. Déjà et avec toute la bonne volonté et le zèle dont font preuve les professeurs surveillants, ces derniers ne sont pas épargnés par les critiques de leurs étudiants qui se plaindront toujours d'avoir été lésés d'une manière ou d'une autre au cours de l'épreuve et lors de sa correction !

Des trucs et des astuces !
En fait, il est difficile d'échapper à l'épreuve de la surveillance à moins d'en être empêché par une raison de force majeure. Mais il existe des trucs, des astuces pour ne pas trop pâtir des contraintes de cette « corvée » ! Sachant que le plus dur se passe au début de la séance (distribution de centaines de feuilles, contrôle des identités, de l'absence, répartition des candidats sur les pupitres et les bancs disponibles...), les plus rusés arrivent avec un « léger » retard (une demi-heure par exemple), c'est-à-dire lorsqu'il ne reste plus grand-chose à faire. Pendant leur absence, l'administration aura désigné des suppléants prévenus à l'avance de la tâche pour laquelle ils sont appelés. S'ils arrivent à l'heure et qu'ils sont affectés à la même salle que d'autres collègues, ils ne se dépenseront pas plus qu'il n'en faut et accompliront les gestes les plus anodins ! Il en est même qui se contenteront de superviser les autres depuis le bureau ; ou bien s'installeront confortablement dans un coin de la salle d'examen pour...« travailler » ! Ils sortiront aussi pour un temps plus ou moins long, prendre un café, régler un petit problème administratif, bavarder avec le collègue de la salle voisine...Parfois, ils disparaissent juste avant de ramasser les copies pour ne plus revenir !

Entre vigilance et tolérance
Les autres sont à répartir entre très consciencieux et moyennement sérieux : les premiers se montrent corrects en tout, sans pour autant terroriser le public qu'ils surveillent ; les seconds contrôlent à demi le groupe dont ils ont la charge ! Un peu de chahut, quelques déplacements ou mouvements suspects ne les rendront pas plus vigilants : après tout, vous diront-ils, ils n'iront pas loin avec leurs fausses copies. La tolérance de certains -et ils sont, dieu merci, très rares- profite à tout le groupe quand monsieur discute avec quelqu'un devant la salle ou sort dans les couloirs fumer sa cigarette.
Les professeurs surveillants ne s'interdisent pas de discuter à l'intérieur des salles d'examen ; parfois leurs chuchotements et leurs rires étouffés dérangent les étudiants qui le plus souvent n'osent pas le leur signaler ! C'est que pour les enseignants, passer deux heures dans un silence de musée est plus pénible que la surveillance elle-même : on se fait alors de nouveaux amis, on échange des opinions sur des sujets académiques ou sur d'autres plus terre à terre jusqu'à ce que l'heure du ramassage approche.
Badreddine BEN HENDA
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Des règlements plus stricts
En s'inspirant toujours des directives ministérielles habituelles, certains établissements universitaires ont décidé cette année de se montrer plus fermes concernant l'utilisation par les candidats des portables à l'intérieur des salles d'examen. Ces téléphones sont désormais interdits même pour savoir l'heure. Les correcteurs n'y sont pas non plus autorisés vu le désordre et le bruit que leur échange occasionne pendant le déroulement des épreuves. Les sorties des étudiants sont plus contrôlées notamment quand il s'agit de séances de moins de deux heures !
Excellentes initiatives à généraliser pour contrecarrer toutes les attitudes laxistes susceptibles de nuire au prestige et à la crédibilité de nos examens !


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