* Même sa sœur n'a pas échappé La douzième chambre criminelle de la cour d'appel de Tunis a eu à juger dernièrement une affaire de falsification de chèques. L'accusé a été condamné en première instance à dix ans de prison. Il est à noter que les faits de cette affaire découlent d'une plainte déposée par le gérant d'une société spécialisée dans la vente de produits d'électroménager qui a présenté à la justice un chèque remis par un client lequel a été rejeté par la banque pour falsification. Une enquête a été ouverte et a abouti à l'arrestation du technicien ayant remis le chèque à la victime. Lors de son interrogatoire, le suspect a déclaré que conformément à la nature de son travail, il est habitué à acheter pour les besoins de ses clients de l'électroménager. Concernant la présente affaire, il a reçu de la part d'un client un chèque pour l'achat de ladite marchandise. Il ignorait que le chèque en question était falsifié. Les enquêteurs ont ensuite réussi à identifier l'émetteur du chèque. Malheureusement, ce dernier a quitté le territoire national pour une destination inconnue. Le technicien a été accusé d'escroquerie et de complicité dans l'émission d'un chèque falsifié. Traduit devant le tribunal de première instance de Tunis, l'accusé écopa de dix ans de prison. Il a interjeté appel. Son avocat a plaidé l'innocence de son client qui n'était, selon lui, pour rien dans cette affaire, sollicitant son acquittement, ou du moins, la réduction de la peine prononcée en première instance à son encontre, pour complicité. La cour s'est retirée pour délibérer.
Même sa sœur n'a pas échappé L'accusé dans l'affaire qui a été dernièrement examinée par la Cour de première instance de Tunis est un employé dans une société de plomberie. Il a exploité une invitation de sa sœur pour faire des réparations dans sa salle de bain pour lui voler ses bijoux. Pourtant, il a été très bien accueilli par son beau frère qui l'a invité à partager avec eux le déjeuner une fois le service accompli. Aussitôt arrivé, le frangin se mit au boulot et parvint, comme dans un tour de passe-passe, à réparer la panne qui bloquait le système d'évacuation. Sa tâche terminée, il n'a pas accepté d'être payé pour le service rendu, ce dont il a été vivement remercié par sa sœur qui l'a invité sur le champ à partager le déjeuner de la famille. Et comme il faisait chaud, il eut ensuite droit à une bonne sieste dans la chambre à coucher de son gendre. Toutefois, l'invité exploita sa présence, seul, dans les lieux pour dérober les bijoux de sa cadette. L'après-midi, il conversa longuement avec son beau-frère, but un thé à la menthe avant de prendre congé de sa sœur, tout en lui promettant de revenir la voir une nouvelle fois. La famille s'empressa alors de réutiliser la salle de bain. Un jour, la maîtresse des céans a été invitée à un mariage, elle eut alors la désagréable surprise de découvrir le pot aux roses, ses bijoux avaient disparu. Tout de suite, elle soupçonna son frère qui avait pris un long somme dans sa propre chambre à coucher. La dame a appelé son frère et l'a prié de lui rendre ses bijoux. Il nia être l'instigateur du vol et la sœur a été obligée de se rendre au poste de police pour porter plainte. Elle n'a pas manqué de soupçonner son frère. Le suspect a été convoqué et il finit par reconnaître son forfait, avouant même qu'il avait cédé son butin à un bijoutier. Les deux accusés ont été arrêtés et traduits devant la justice.