Le mariage est parmi les événements les plus importants et les plus heureux de la vie bien qu'il subsiste une certaine amertume surtout chez les jeunes, qui se voient acculés à changer de statut et surtout de mode de vie où ils se trouvent face à des obligations nouvelles qu'ils doivent assumer comme il se doit. La fête du mariage a donc pour finalité de célébrer l'événement dans la joie, mais aussi d'aider l'intéressé à mieux affronter son nouveau statut, afin d'atténuer ses inquiétudes pour l'avenir. La nouba est donc de mise, à cette occasion et chacun y met du sien afin de mettre de l'ambiance et apporter la joie au foyer des heureux élus. Or, quelquefois, certains énergumènes trouvent le moyen de gâcher la fête, allant même jusqu'à la faire tourner en drame. Ce fut le cas dans cette affaire que le tribunal a eu à juger dernièrement, un jeune homme qui s'était transformé en meurtrier lors d'une fête de mariage. Ce fut au domicile même du marié, qu'une altercation éclata entre deux individus parmi les fêtards. Le jeune intervint, à ses dires pour les séparer, mais à un moment donné, il porta un coup de couteau mortel à l'un d'eux, et prit la fuite. La victime, transportée à l'hôpital, décéda quelque temps plus tard des suites d'une forte hémorragie. Le meurtrier, finit par se rendre aux agents de la brigade criminelle, après une semaine. Inculpé d'homicide volontaire, il déclara qu'il n'avait rien contre la victime et n'avait aucunement l'intention de la tuer. Il précisa que l'arme du crime, en l'occurrence un couteau, appartenait à la victime et que celle-ci l'avait à un moment donné, brandie pour menacer son adversaire. Mais le couteau en question était tombé et la victime essaya de le ramasser, mais l'accusé a été plus rapide. Il ne se rappelle plus, ajouta l'accusé, comment, une fois qu'il avait le couteau en main, il avait atteint la victime à l'abdomen. Or la déclaration des témoins était tout à fait différente, puisque ces derniers affirment que le couteau appartenait bel et bien à l'accusé. L'avocat de la défense plaida la requalification de l'infraction, les faits ne constituant que des coups et blessures ayant causé la mort sans intention de la donner. Mais à qui appartenait finalement l'arme du crime ? Le tribunal appréciera.