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Lorsqu'une fille mère déprime
Publié dans Le Temps le 24 - 05 - 2009

" Que celui qui n'a jamais fauté lui jette la première pierre "
Cette réflexion faite par Jésus, au moment où on s'apprêtait à administrer un châtiment " exemplaire " à une jeune femme, est pleine de bon sens.
En effet, il est utile de se connaître soi-même avant de juger les autres.
Les préjugés sont justement, fondés sur de fausses appréciations et des raisonnements subjectifs.
Il n'y a aucun jugement fiable s'il est teinté de subjectivité, et si celui qui l'émet ne met pas de côté son égoïsme, ses idées préconçues et ses propres intérêts.
C'est la raison pour laquelle, dans un tribunal, un juge est neutre et ne tient compte d'aucun autre élément à part la loi, qu'il est tenu d'appliquer à bon escient. Certes il se fie à son intime conviction, mais celle-ci est faite à partir des éléments du dossier, et des données fournies au fur et à mesure de l'instruction de l'affaire.
Le jugement de la société est tout à fait différent, car il est fondé sur des divers éléments tant d'ordre matériel que moral.
D'aucuns font peu de cas de la société et de ses jugements, alors que d'autres y comptent beaucoup. Bien plus, cela peut les conduire à commettre des crimes afin d'éviter un mauvais jugement ou une sale réputation.
Notre législateur a bien pris en considération ces éléments, pour tenir compte de l'intérêt général.
Le cas d'espèce illustre bien une de ces situations, où l'intéressé est pris entre le marteau et l'enclume.
Il s'agit d'une jeune fille qui a accouché d'un garçon, après avoir été " dupée ", par quelqu'un qui lui promit le mariage pour abuser d'elle et se volatiliser dans la nature.
Or en l'occurrence, le législateur ne fait aucune obligation à une fille mère qui craint le scandale de déclarer le nom du géniteur.
elle peut parfaitement inscrire le nouveau-né en son nom, puis dans une deuxième étape, engager une action en reconnaissance de paternité contre le " coupable ". Evidemment celui-ci peut reconnaître l'enfant de son plein gré, et régulariser la situation par le mariage.
Sinon et en attendant, la jeune fille n'a rien à craindre et n'a pas à s'inquiéter pour son fils qui aux yeux de la loi est traité tout à fait comme les autres.
Mais ce sont les préjugés qu'elle craint le plus, et c'est ce qui est arrivé à cette jeune fille qui tua son bébé en l'étranglant, juste après l'avoir mis au monde.
L'affaire éclata à la découverte du cadavre du nouveau né, abandonné sur la voie publique, près du domicile de la jeune fille.
Appréhendée par les agents de la brigade criminelle, cette dernière avoua, au cours de l'enquête préliminaire, qu'elle craignait la réaction de sa famille ainsi que de tout son entourage, et elle préféra éliminer cet enfant, afin d'échapper surtout aux qu'en dira -ton.
Inculpée d'infanticide, elle se rétracta devant le tribunal en déclarant qu'elle avait seulement apporté son concours à son compagnon, qui avait lui-même étranglé la victime avant de l'abandonner et de l'inciter à taire tant sa relation avec lui, que cet incident.
Le tribunal renvoya l'affaire à une date ultérieure afin de constituer un avocat d'office afin d'assurer la défense de l'accusé.


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