De nombreuses plaintes émanant de victimes d'agression ou de vol sous la menace d'armes blanches ont été enregistrées contre une bande criminelle composée de quatre individus. La bande de malfaiteurs ne se manifestait qu'à partir du soir en choisissant comme lieu de ses opérations les parages de la faculté des sciences à Tunis. Les délinquants sous l'effet des psychotropes, n'hésitaient pas à s'attaquer aux passants, sachant que cette zone constitue un passage obligé pour plusieurs personnes, notamment des femmes et des étudiants. Ils utilisaient des armes blanches, pour menacer leurs victimes et les dépouiller de tous leurs biens (argent, téléphones portables, etc.). Les agents de police multiplièrent les rondes sur les lieux de vols, et se relayèrent jour et nuit. Jusqu'au jour où ils tombèrent sur les malfaiteurs, et sont parvenus à identifier un membre de la bande. Arrêté, et interrogé il révéla aux enquêteurs qu'il a commis, avec la complicité de ses trois complices qui sont en état de fuite, près de 16 agressions sous la menace d'arme blanche qu'il n'hésitait d'ailleurs pas à utiliser si la victime montrait la moindre résistance. Les quatre malfrats se plaçaient dans différents coins, ne donnant nullement l'impression qu'ils constituaient un danger. De la sorte, les passants, et particulièrement les femmes, étaient à mille lieues d'imaginer qu'elles seraient victimes d'un vol ou menacées à l'aide d'une arme blanche. Ce n'est qu'au moment où l'agresseur aborde sa victime que les autres comparses apparaissent pour troubler cette dernière et terminer rapidement l'opération de dépouillement. Par la suite, ils s'adonnaient aux boissons alcoolisées et aux comprimés psychotropes. La police a convoqué plusieurs plaignants qui ont immédiatement reconnu l'inculpé et ont même donné aux enquêteurs la description de ses complices. L'accusé a comparu devant la chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis pour répondre de son acte, en attendant l'arrestation de ses complices qui ne saurait tarder.