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« La Tunisie formule l'espoir que le Conseil poursuivra sa mission en s'appuyant sur des données objectives et évitant les préjugés » Participation tunisienne à la 4ème session du Conseil des Droits de l'Homme de l'ONU
Genève-TAP- Le Président Zine El Abidine Ben Ali a chargé M. Abdelwaheb Abdallah, ministre des Affaires étrangères, de présider la délégation tunisienne aux travaux de la 4ème session du conseil des droits de l'homme de l'Organisation des Nations-Unies (ONU), qui se tient à Genève du 12 au 30 mars 2007. Dans l'allocution prononcée au cours de la réunion de haut niveau, tenue hier matin, M. Abdelwaheb Abdallah a mis en relief la progression constante des réalisations accomplies en Tunisie, durant les deux dernières décennies, en matière de promotion et de consécration des principes des droits de l'Homme, à la faveur de multiples législations, de réformes structurelles et de ratification des conventions internationales afférentes aux droits de l'Homme. Il a affirmé que, partant de la conviction que le processus des droits de l'Homme est indissociable de la diffusion des valeurs et de la culture de ces droits, chez toutes les générations, et de l'approfondissement de la prise de conscience quant à leur importance, la Tunisie a veillé à diversifier les mécanismes d'éducation dans ce domaine et œuvré à faire de la culture des droits humains une partie intégrante de tous les cycles d'enseignement, du plus élémentaire jusqu'à l'université, tout en accordant une attention particulière à la formation des magistrats et des fonctionnaires chargés de l'application des lois en la matière. Le ministre des Affaires étrangères a passé en revue les initiatives du Président Zine El Abidine Ben Ali appelant à la création d'un "Fonds mondial de solidarité", pour lutter contre la pauvreté dans le monde, à l'adoption d'un "pacte Onusien pour la paix et le développement", à la consolidation du dialogue des civilisations, des cultures et des religions, et à l'élaboration d'un "code de conduite international" pour la lutte contre le terrorisme. Il a rappelé, dans ce contexte, que la promulgation, en avril 1995, sous l'égide de l'UNESCO, de "la charte de Carthage pour la tolérance" et "l'appel de Tunis pour le dialogue des civilisations", lancé en 2001, s'inscrivent dans le droit fil de ces initiatives. M. Abdelwaheb Abdallah a indiqué que la Tunisie forme l'espoir que le conseil des droits de l'Homme poursuivra sa mission dans la transparence et la neutralité, loin de toute formes de politisation ou de sélectivisme, en s'appuyant sur des données objectives et crédibles et en évitant les préjugés. Le ministre des affaires étrangères a souligné que la Tunisie œuvre à la consécration des droits de l'Homme en tant que choix civilisationnel de société, sur la base d'une approche globale et intégrée qui se distingue par la corrélation étroite, et sans aucune préséance, entre les droits politiques, civils, économiques et sociaux. Il a appelé la communauté internationale à consacrer cette vision et à réunir les conditions de sa réalisation, en s'employant à instaurer un ordre mondial plus juste, plus équitable et plus solidaire. Le ministre des affaires étrangères s'est, d'autre part, félicité des étapes franchies par le conseil des droits de l'Homme, relevant que la Tunisie a œuvré constamment à rapprocher les différents points de vue, dans le but de parvenir à un consensus positif et constructif entre tous les membres du conseil, s'appuyant en cela sur sa riche expérience dans le domaine des droits de l'Homme, sur les bonnes relations qu'elle entretient avec les différents Etats du monde et avec les instances internationales et sur le capital de respect et de confiance dont elle dispose. Il a également souligné que la communauté internationale est invitée aujourd'hui à œuvrer en vue de préserver et de protéger les droits de l'Homme en Palestine, de garantir une protection internationale au peuple palestinien frère et d'intensifier les efforts afin de permettre à ce peuple de recouvrer ses droits légitimes au premier rangs desquels la création de son Etat indépendant avec pour capitale Al Qods, et de manière à garantir la sécurité et la paix à tous les peuples de la région.