Il est désolant que parmi les jeunes il y a ceux qui agissent encore comme des refoulés malgré l'évolution de notre société et l'épanouissement des mentalités, la femme ayant pris sa place, à part entière, dans la société. Cette attitude encore rétrograde de la part de certains jeunes, est-elle due au manque d'information et de sensibilisation ? Il y va en effet, du rôle des parents et des éducateurs d'inculquer ce devoir de respect de l'autre, quel que soit son sexe, afin d'éviter des réactions répondant à cet instinct animal de vouloir assouvir sa faim par tous les moyens et sans faire appel au bon sens, la chose la mieux partagée entre les humains. Il y va également de la personnalité de chacun, laquelle est forgée d'abord au sein de la cellule familiale. Nous sommes en fait tous responsables de ces jeunes qui commencent par nous faire confiance, mais qui baissent les bras et peuvent avoir des réactions inattendues, lorsqu'ils se sentent délaissés ou abandonnés. Ce fut le cas de ce jeune homme qui n'avait d'espoir que dans sa dulcinée dont il s'était entiché et qu'il choisit pour heureuse élue. Seulement, après avoir manifesté son enthousiasme la jeune fiancée devint de plus en plus réticente, en expliquant à ce jeune homme qu'elle ne pouvait en aucun cas lier son sort à quelqu'un qui n'a ni emploi ni ressources. Vivre d'amour et d'eau fraîche n'était possible que dans les romans. Aussi avait-elle fini par rompre tout lien le jeune homme qui en fut sérieusement affecté. Cette amertume se transforme chez lui, en une haine et un désir de vengeance. Il l'avait longtemps épiée et attendit le moment opportun pour lui montrer de quoi il était capable. Le jour du drame, il l'avait rencontrée dans la rue, alors qu'elle rentrait de travail, et se dirigeait vers son domicile. Elle se rendit compte de sa présence et comprit qu'il préparait un coup bas. Elle essaya de l'éviter, mais en vain. Il lui barra la route et l'entraîna sous la menace vers une oliveraie isolée, où il abusa d'elle, après l'avoir rouée de coups. Pour se défendre, la jeune fille l'avait mordu par le bras, mais il parvint à la tenir en respect afin de satisfaire son instinct bestial. Ensuite, il prit la fuite en abandonnant sa victime à son sort. Ce fut du moins ce que déclara la jeune fille, dans sa plainte contre son agresseur. Arrêté ce dernier nia en bloc le viol, reconnaissant toutefois la violence par réaction, dit-il à l'attitude de son ex-fiancée. Il comparut devant le juge d'instruction, et réitéra ses déclarations données au cours de l'enquête préliminaire. La trace de morsure sur son bras tiendra-elle lieu de faisceau de preuve, de l'agression dont il est accusé ?