Les G8 se suivent et se ressemblent : Maxi promesses, mini résultats alors que les prévisions sont alarmantes. Le monde vient de franchir le cap du milliard d'affamés, la crise économique est latente, le chômage augmente, le réchauffement climatique inquiète. Les 8 dirigeants des 8 pays les plus riches de la planète qui convergent à partir d'aujourd'hui vers l'Aquila dévastée par un séisme en avril et qui sera le temps du sommet la capitale du monde, le savent bien et sont conscients que leur responsabilité est lourde. Certes ils vont contribuer à la reconstruction de cette ville mais ils vont certainement penser à la reconstruction de leur club. Il y a trop de " G ", le G7, le G8, le G5, le G20. Lequel est le plus efficace et le plus apte à faire face à une situation de crise exceptionnelle. Il n'y a plus de bon format. Pris en sandwich entre le G20 de Londres en avril et celui de Pittsburg en septembre prochain, ce G8 ne devrait pas faire d'étincelle, il n'aura qu'une mini ambition. Néanmoins le monde attend qu'il sorte une fumée blanche de ce conclave inédit de riches qui doivent impérativement tenir leurs promesses.