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Surbooking partout... même dans les recettes !
Surpeuplement estival à Nabeul
Publié dans Le Temps le 06 - 08 - 2009

Nabeul, ville saturée en cette période estivale. Elle vit une animation particulière avec l'arrivée en masse des estivants mais aussi les bus de touristes nombreux en cette période estivale. Plein de véhicules garés du côté de la jarre et l'entrée sud de la ville.
Nabeul est archicomble et la ville étouffe sous le poids de cette marée humaine
8 heures, Nabeul s'éveille avec un trafic très dense et il est difficile de trouver une place pour garer sa voiture. Un flot humain se forme. Difficile d'accéder aux artères principales de la ville. Les bousculades se multiplient. Les trottoirs sont envahis par les commerces ambulants. Tout est permis. Chacun essaie d'exposer ses produits même aux dépens de commerçants de la place. L'essentiel, c'est d'attirer la clientèle et de vendre ses produits. Dès lors, le harcèlement commence. Chacun essaie par tous les moyens de vendre. C'est l'occasion ou jamais." C'est la saison, on doit profiter de l'afflux des touristes pour consolider nos chiffres d'affaires " nous dit un artisan. Une ambiance particulière règne le long des avenues de la ville. Nabeul apparaît comme une ville où il fait bon vivre, appréciée par ses hôtes qui souhaitent massivement y séjourner. Ils y trouvent ce dont ils ont besoin pour bien y vivre au quotidien : transports collectifs, services publics, offre de loisirs et de culture, opportunités pour sortir et rencontrer des gens et shopping surtout pour les Algériens. Mais la ville est saturée, générant trop de circulation et " trop de foule. C'est un véritable parcours du combattant que de trouver une aire de stationnement au centre-ville, la ville étant saturée par les embouteillages ". L'arrivée des touristes en masse durant juillet et août a corsé la situation. Ce qui a engendré une surdensification de la ville. Nabeul est carrément asphyxiée par ce flot de véhicules qui, chaque jour, l'investissent de toute part. Il est arrivé que les embouteillages paralysent, durant de longs moments, certaines rues de la ville les plus fréquentées. Les spectacles auxquels on assiste alors sont des plus navrants. Le résultat : étouffement, saturation.... Même les places supposées piétonnes n'y échappent pas...Toujours dans le même ordre d'idées, le phénomène - et c'en est vraiment un - du parking anarchique. " Ce dernier nous en fait voir de toutes les couleurs et contribue à aggraver excessivement une situation déjà, dès le départ, alarmante " souligne Mohamed Ali. " Les gens stationnent n'importe où même en au milieu de la route. Ce qui complique la tâche des usagers des quatre roues. On ne peut rien faire. On patiente et on part énervé " nous dit Héla de Nabeul.

Des plages saturées
A Nabeul, le temps des vacances se conjugue au pluriel. S'étendant sur environ dix kms de côtes, cette belle cité dispose de très belles plages qui sont prises d'assaut chaque jour par les estivants. A midi les vacanciers avides de repos et de détente n'ont qu'un seul souci : se ressourcer, se décrasser pour récupérer. Alors on s'y lance tous azimuts dans l'autre vie celle plus courte de l'oisiveté et du farniente. Cette ruée vers les plages prend de plus en plus de l'ampleur en cette période estivale. Jeunes et adultes assoiffés d'amusement et de divertissement choisissent ces moments pour se rafraîchir et passer une demi-journée à la plage. D'Erriadh à El Mrazgua, la côte ressemble déjà, à midi, à une fourmilière où tout s'entremêle, où l'on ne distingue plus rien, à part les baigneurs qui profitent du beau temps pour se bronzer et se baigner. " C'est difficile de se baigner ici à Nabeul. La côte est saturée. Il est impossible de trouver un coin pour implanter son parasol et on est obligé de s'éloigner de la ville du côté de Maamoura pour nous baigner ", affirme Najet, une enseignante de Nabeul. Emerge alors un sentiment de stress et de crainte pour l'environnement. " Certains baigneurs inconscients, sont peu soucieux de l'environnement sont là pour salir la plage. Des plages propres sont rares de nos jours car il est difficile de gérer cette marée humaine qui prend d'assaut la côte du matin au soir ". Les plages du centre ville ont toutes un point commun et pas des moindres, celui de l'insalubrité : c'est dès le parking que cette constatation s'impose.
En effet, se garer dans un espace où des saletés jonchent le sol n'est pas une opération des plus aisées. Passée cette étape de pilotage automobile et arrivé à bon port, il est difficile de trouver une place où planter son parasol. Aujourd'hui, même ces plages ne séduisent plus et l'état des lieux ne permet pas une vraie détente. Plusieurs familles ne s'y trouvent pas à leur aise.

Des commerces noirs de monde
Les commerces et notamment, les super marchés, les grands magasins sans oublier les restos, les gargotes sont pris d'assaut par les estivants. Ainsi, chaque jour on assiste durant cette période estivale à une animation si particulière. C'est donc un moment auquel les commerçants se préparent pour affronter le rush des acheteurs. Le mouvement commence à partir de midi. Plutôt curieuse la fluctuation des prix durant ce mois d'août. Ainsi, au cours de ces derniers jours, le cours du poisson a beaucoup augmenté. Sans doute est ce là un des effets de la ruée des estivants ? Ou bien alors faut-il y voir un phénomène conjoncturel de l'offre et de la demande ? Les consommateurs ne reculent pas. Ils achètent même à des prix chers. Boulimie ou pas, chacun navigue à vue selon la latitude et le tirant d'eau de son portefeuille. 25 dinars le kg de rouget, 20 dinars le mérou. Les prix grimpent même le poisson bleu est inabordable cinq à six le kg. Certains consommateurs paraissent hésitants : " c'est impensable " se lamente un cadre dans une banque, " mais oui, c'est la loi du marché, quand l'offre est inférieure à la demande.. " Il y en a dans la foule qui vient à titre de spectateurs " Moi je vais attendre encore car les prix vont baisser vers la fin de la journée " dit un citoyen d'un certain âge. A côté, c'est la pagaille, on jure de tous les noms, de tous les saints. Partout, le même spectacle : des files devant les étalages pour se ravitailler en légumes ou en fruits ! " Qu'importe, le régal vaut bien les sous. Tant pis pour le reste. " Nous dit un vacancier. Dans un super marché de la ville, il faut faire la queue devant les différents stands et devant la caisse. " Ici, les estivants raflent tout. On ne ferme plus et on obligé de rester ouvert toute la journée " affirme Nahla une vendeuse. C'est que la ruée vers ces commerces a pris une grande dimension. Une virée du côté des cafés et des restos de la ville nous révèle aussi cet afflux sans cesse croissant des estivants qui dépensent sans arrêt. La nuit, ces espaces sont noirs de monde et certains habitants de la ville préfèrent rester chez eux. D'autres s'étalent sur le gazon des jardins publics. C'est dire que tout bouge à Nabeul. Cela fait travailler la ville économiquement et comme nous l'a dit un vieux retraité, " il faut supporter cette marée humaine durant ces deux mois faute de touristes européens. Ça fait rentrer de l'argent en cette période crise et dynamiser l'économie de la région ".


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