•Remue-ménage ; calendrier chamboulé ; entourloupettes aériennes et rappel des « vieux » joueurs : n'est-ce pas disproportionné ! Les Seychelles : un ensemble de 115 îles réparties en plein océan indien. 455 km2 de superficie et... quelque 82.000 habitants parlant le Créole, l'Anglais, le Français et le Seychellois. Habitants d'origine française, chinoise, indienne et africaine. Mais surtout à peine un millier de licenciés en football qui n'est guère une tradition solidement établie. Logique quand l'ensemble de la population atteint à peine les 100.000 âmes. Ensuite, nous avons beau chercher un parcours digne d'être relevé des équipes seychelloises dans les compétitions internationales : aucun en dehors de quelques rares apparitions dans des tournois amicaux. Pas plus qu'une dizaine depuis 1976 date de l'indépendance des Seychelles. Alors pourquoi toutes ces appréhensions à la veille d'une rencontre qui ne présente aucun danger pour notre sélection représentative ? Pourquoi cette série de mesures prises en prévision du rendez-vous de Victoria (NDLR : Victoria est la capitale, Mahé est l'île principale des Seychelles) : arrêt de la compétition, rappel des Jaïdi, Ben Achour, outre les convocations des Jemmali, Ben Saâda, Ben Zekri, Nafti, Namouchi, Chedly soit des joueurs qui ne sont pas certains d'être présents au Ghana, l'année prochaine et encore beaucoup moins en 2010 en Afrique du Sud, outre le déplacement de Nabil Maâloul de Gaborone (où il était avec les Olympiques) à la capitale seychelloise au lendemain de Botswana-Tunisie olympiques et ce, pour assister Roger Lemerre. Un véritable remue-ménage pour un match que l'équipe de Tunisie est plus que certaine de gagner. Sachant que la Tunisie ira au Ghana en compagnie du Soudan et que les Seychelles comme les Iles Maurice ne font que de la figuration. Alors pourquoi n'avoir pas fait déplacer les joueurs appelés à disputer la phase finale de la prochaine CAN tout en les préparant au Mondial 2010 en Afrique du Sud.