Que la pandémie de la grippe A H1N1 batte son plein partout dans le monde, est une évidence. Fatalement, notre pays est grandement concerné par la question et toutes nos structures sanitaires sont sur le qui-vive pour assurer au maximum la protection, la prophylaxie et le traitement idoines à nos citoyens. Les spots publicitaires, les émissions TV animées par nos éminents spécialistes en la matière ne cessent de nous prodiguer les conseils précieux pour éviter la contamination en invitant au passage les sujets à risque à se faire vacciner. Faut-il signaler que quelques sites Internet ont fait état des conséquences fâcheuses de la vaccination incitant au passage à la boycotter tout simplement à cause de la présence de mercure, d'un adjuvant nocif, etc ? Allégations fermement réfutées avec forces détails et autres explications par nos spécialistes donnant eux-mêmes l'exemple en se faisant inoculer le produit devant les caméras de TV. Les sujets à risque et prioritaires étant le personnel médical et paramédical en contact direct avec la maladie, les personnes âgées, les jeunes enfants, les diabétiques, les femmes enceintes à partir du second trimestre de leur gestation, les malades porteurs d'une pathologie chronique : pulmonaire, cardiaque, rénale, hépatique, neurologique, etc. Nouvelles glaciales venant d'Ukraine Une omission dans l'affaire dans cette liste limitative en premier lieu en attendant la généralisation du vaccin à tout le monde. Dans une livraison antérieure sur nos colonnes parue le 4 novembre 2009, nous avions évoqué le cas de nos nombreux étudiants poursuivant leurs études en Ukraine. Kiev ayant décrété la quarantaine sur tout le territoire ukrainien pour propagation massive de la maladie, nos enfants ont dû regagner leur patrie mère fuyant l'hécatombe de très graves atteintes là-bas. Dans une dizaine de jours, fin de la quarantaine « légale » en Ukraine selon toute vraisemblance, et nos gosses se voient contraints d'y retourner. Mais rien ne nous prouve que l'affaire s'est définitivement tassée chez eux surtout avec cette vague de froid où le baromètre frôle les moins 20° voire plus ! Un appel pressant voire pathétique est donc lancé à nos autorités sanitaires pour qu'elles permettent à ces étudiants grandement exposés dès leur retour là-bas au péril de cette maudite grippe d'avoir l'opportunité dans leur cher pays de se prémunir correctement contre ce fléau .