La dernière conférence de presse du nouveau sélectionneur national, Faouzi Benzarti, procure encore beaucoup de grains à moudre, dans notre planète 'foot' et, notamment du côté du Bardo, où les supporters stadistes n'en reviennent pas de voir au moins un, des leurs, présélectionné. Il y en a mêmes qui reprochent à Patrick Liewig, d'être à l'origine de ce qui été perçu comme exclusion. Nous ne perdons rien à rappeler qu'il est vrai que les deux entraîneurs ont eu une conversation téléphonique la semaine passée, et, que de fil en aiguille, on avait abouti à la sélection nationale... Nous ne nous lasserons jamais d'évoquer quelques alinéas du code du métier du sélectionneur : les choix de son ressort et uniquement du sien, doivent être absolus et sincères, la souveraineté doit être totale. Dans l'absolu, l'honneur du sélectionneur n'est ni de suivre par complaisance les vents dominants, ni de camper sur des positions figées. Il n'a, de même, aucun mérite ou considération de rapporter au grand public et via les médias, certaines choses dites en off, en ignorant de mesurer leur impact. La communication du sélectionneur national doit absolument véhiculer ses idées, ses choix, et sa personnalité, et ne jamais déborder de ce cadre. Elle porte aussi dans nos murs comme à l'étranger, son image personnelle, l'image de notre football, et la voix de la fédération. Et dans ce domaine, notre Faouzi national doit faire beaucoup d'efforts.