Ce fut, suite à la disparition de produits pharmaceutiques du dépôt d'une société de médicaments que cette affaire a éclaté. Deux des employés dans ladite société ont été soupçonnés, un chauffeur livreur et un contrôleur. Inculpés d'abus de confiance et de complicité ils furent condamnés en première instance par défaut, pour n'avoir pas comparu devant le tribunal. L'un d'eux ayant fait opposition au jugement le condamnant à une peine de prison comparut dernièrement devant le tribunal. Il déclara ne pas être au courant de ce qui se passait au dépôt étant seulement chargé de livrer les médicaments et les produits pharmaceutiques à la destination que ses supérieurs lui indiquent à chaque livraison. Accusé d'avoir vendu des médicaments au lieu de les livrer en récoltant de ces détournements un butin de 1200 dinars, qu'il partagea avec le deuxième accusé, il fit part de sa dénégation en affirmant que les témoignages faits en ce sens étaient non fondés. L'avocat de la défense le soutenant plaida l'absence de preuves pouvant corroborer l'accusation d'une manière tangible et indubitable. Il sollicita par ailleurs du tribunal la convocation du témoin pour une confrontation avec l'accusé. L'affaire a été renvoyée à cet effet.