Tunis-Le Temps : Les faits dans cette affaire avaient commencé par une plainte déposée par une dame responsable dune société, qui déclara que son employé a détourné la somme de 2000 dinars moyennant la falsification du chèque appartenant à la société. L'employé inculpé d'abus de confiance, clama son innocence tout au long de la procédure et dès l'enquête préliminaire de police. Il comparut dernièrement devant le tribunal et persista sans ses dénégations en affirmant qu'il n'avait jamais utilisé un chèque de la société à son propre profit. L'expertise en écriture ordonnée par le juge révéla que l'écriture se trouvant sur le chèque litigieux n'avait rien à voir avec celle de l'accusé. C'est la raison pour laquelle, l'avocat de la défense plaida l'absence de toute preuve pouvant établir l'accusation à l'encontre de son client d'une manière tangible et indubitable. Le tribunal, après en avoir délibéré, déclara l'accusé non coupable et prononça son acquittement pour défaut de preuves.