Après Hollywood, les réalisateurs français se tournent vers la BD. Avec « Adèle Blanc-Sec », Luc Besson donne le coup d'envoi de cette nouvelle vague. Adapter une bande dessinée au cinéma ? «Cela semble très naturel. En réalité c'est aussi difficile que de sculpter La Joconde !», s'amuse Benoît Mouchart, directeur artistique du 37e Festival de BD d'Angoulême qui s'ouvre aujourd'hui jusqu'au 31 janvier. La formule résume bien les relations singulières entre les bulles et le cinéma. Depuis le succès de films américains tels que Spider-Man, Iron Man ou Batman, le cinéma n'a pas manqué de s'intéresser à l'univers des comics. En France, c'est le succès d'Astérix, de Largo Winch et du Petit Nicolas qui pousse le cinéma à se tourner vers le patrimoine de la BD franco-belge. Justement, qu'en est-il du film Adèle Blanc-Sec tourné par Luc Besson ? « J'ai avant tout essayé d'être fidèle à l'esprit de la BD de Jacques Tardi, confie Besson. ! » (en salles le 14 avril)