Des sept points, que d'aucuns escomptaient récolter, suite aux trois dernières confrontations des Verts : OB (1), CAB (3) et EOGK (3), les protégés de Akacha n'eurent que deux orphelins points. Trop peu, dérisoire, inadmissible pour une équipe, qui se bat pour assurer son maintien. Pire, elle est actuellement à portée de fusil de ses poursuivants, tous ses poursuivants : ESZ -ESHS- EOGK à seulement trois points, mais également le miraculé CAB à 5 points ! Un furtif coup d'œil sur ce qui lui reste à jouer confère à la situation plus d'appréhension : ESHS, ESZ,ST, EST et CSS... Les deux premières luttant pour la suivie, les autres bataillant pour les places d'honneur, autorisant aux participations continentales. Que d'interrogations ! Personne n'en revient, dans le giron du Club, concernant les piètres prestations du groupe lors des deux derniers matches (CAB, EOGK), démobilisation totale ; manque de concentration, de jus, ou jeu approximatif ; point de construction ! Où est passée la belle formation, d'avant la trêve, au jeu fluide, aéré, à une seule touche, avec une lecture évidente de toutes les phases : récupération, reconversion, transversales, décalages ? Rien, des joueurs errant comme des âmes en peine, plutôt l'ombre de ces vaillants combattants, qui nous avaient fait tellement plaisir il n'y a pas si longtemps. Mettre tout sur le dos de la trêve serait aller trop vite en besogne. Des joueurs surentraînés, Peut-être, avec une amicale remarque au staff technique concernant la séance du samedi matin. Normalement, elle devrait être légère et de courte durée, un réveil musculaire. Mais les joueurs ne l'entendent pas de cette oreille et s'y donnent à fond malgré les conseils de Akacha. Alors pourquoi ne pas la supprimer carrément surtout en cette fin de championnat, où les organismes sont saturés de football ? Le halo dont a été entouré Arbi Méjri suite à la qualification en coupe, face à l'Etoile, avec des entretiens audio-visuels, presse écrite, offres alléchantes, tout ce remue - ménage a, en quelque sorte, sorti le brave gardien, encore fragile, psychologiquement , de son train-train quotidien . Il est grand temps qu'il remette les pieds sur terre. Le reste viendra après. L'heure est à la concentration, au travail sérieux, car la moindre nouvelle distraction risque de peser bien lourd, d'avoir des répercussions fort néfastes, alors au boulot messieurs, la plaisanterie a assez duré !