Les deux jeunes hommes impliqués dans cette affaire se connaissaient depuis belle lurette, et ils étaient presque tout le temps ensemble. Habitant en plus le même quartier, ils étaient en quête du gain facile et illicite. Voilà qu'une demeure inhabitée depuis quelque temps a attiré leur attention. Ils ont su par des tierces personnes que le propriétaire de cette maison résidait à l'étranger. Cette information leur a donné l'idée de pénétrer à l'intérieur de la maison et de prendre leur temps pour décider des choses à voler. Ils ont pu grâce à une clé de fortune, débloquer la serrure et entrer. Une fois à l'intérieur, ils ont trouvé la maison complètement déserte. Poussant un peu plus la réflexion et afin de ne pas sortir les mains vides, ils ont décidé de démonter les radiateurs du chauffage central, les robinets, les serrures des portes et tout accessoire susceptible de leur rapporter de l'argent. Ils ont presque vidé la maison. A son retour, le propriétaire a découvert le vol commis, et il a informé les auxiliaires de la justice qui ont ouvert une enquête. Les empreintes digitales, ont permis de connaître les deux malfaiteurs. C'est au moment où ils ont été appréhendés par la police que A a pu s'échapper. Par contre le deuxième inculpé a été arrêté. Il a avoué son forfait et a dénoncé son complice. Traduit devant un tribunal, il a été condamné à une lourde peine de prison. Quelques mois plus tard, le complice en fuite a été arrêté. Il s'agit de A. Il a nié tout au long de son interrogatoire, les faits qui lui sont reprochés et ce malgré sa confrontation par ses empreintes digitales relevées sur les lieux. Il a été traduit en état d'arrestation devant la chambre criminelle du tribunal de première instance pour répondre de son forfait. Il a maintenu la même position. Il a nié devant le juge avoir participé au vol de la maison déclarant qu'il ignorait tout des faits incriminés. Son avocat a essayé de le disculper. Il a affirmé que le dossier de l'enquête ne contient aucune preuve matérielle pouvant incriminer son client. Le témoignage d'un inculpé contre un autre inculpé ne pourrait être pris en considération que lorsqu'il est corroboré par une preuve matérielle tangible. Pour ces raisons, l'avocat a demandé l'acquittement. Après les délibérations, l'accusé a été condamné à une peine de 3 ans de prison ferme.