Qu'en est-il du nouveau président du Club Africain ? Jusqu'à hier après-midi, rien de bien particulier. Les jours passent, le championnat approche et les Clubistes sont toujours sans entraîneur et sans président. Aucune date n'a été fixée pour la tenue de l'Assemblée générale et c'est impossible de le faire dans les conditions actuelles. Plusieurs joueurs pourraient changer d'air sans avoir à négocier avec les dirigeants clubistes (qui n'existent pas) étant libres de tout engagements à partir du 30 juin et il s'agit de joueurs cadres… En fait, il faut s'alarmer car rien n'incite à l'optimisme. La cohésion manque à l'appel et les conséquences de cette scission, si elle dure encore longtemps, seront lourdes. A l'heure où les autres clubs sont en stage bloqué pour préparer le prochain exercice, au Club Africain, on en est encore à la recherche d'une hypothétique entente entre les décideurs. Hamouda Ben Ammar qui fait l'unanimité autour de lui est présenté come étant l'homme du consensus. Ce qu'il faut toutefois savoir, c'est que l'ex président de la FTF et du Club Africain n'est pas prêt de revenir à la barre. En somme, c'est l'impasse pour un club qui risque de toucher le fond si la situation s'éternise et ce sont ses ambitions qui seront revues à la baisse au cours du prochain exercice. Depuis que kamel Idir a décidé de rendre le tablier, on n'a plus trouvé un homme qui fasse l'unanimité autour de sa personne pour lui succéder. La télénovela que l'on croyait éviter depuis la première nomination de Jamel Atrous a de beaux jours devant elle. Comment va-t-elle se terminer ? On ne se hasardera plus dans le jeu des supputations car c'est un club imprévisible et désormais tout est possible. Il est question de Hamouda Ben Ammar, de Balaci pour s'occuper des destinées techniques du club et il est fort possible que ces deux personnes n'atterrissent pas au Parc A. Les sages essaient d'accélérer les temps pour résoudre cet épineux problème de la présidence mais les divergences d'opinions semblent prendre le dessus sur tout…