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Un centre en veilleuse
Santé
Publié dans Le Temps le 30 - 06 - 2010

Parce que les frais ne sont pas remboursés par la CNAM, le Centre National de la Médecine des Sciences du Sport est sous-exploité
Le Centre national de la Médecine et des Sciences du Sport (CNMSS) sis à proximité de la maison des fédérations et du stade olympique d'El Menzah est un véritable joyau et constitue un sujet de fierté pour tous les tunisiens en général et les sportifs de tous bords en particulier.
Un centre multidisciplinaire, doté de la logistique la plus lourde, équipé du matériel et des appareils les plus pointus pour assurer aux patients les explorations les plus poussées avec des diagnostics infaillibles.
Des spécialistes de renommée
Cerise sur le gâteau, il est dirigé avec beaucoup de savoir faire par le Dr Rafik Mankai, un ancien basketteur. Une armada de kinésithérapeutes, d'infirmiers, de nutritionnistes, d'administratifs y sont affectés sans oublier la belle pléiade de médecins émérites y assurant régulièrement les consultations. Les Mondher M'barek, Moncef Ben Abid, Lassad Kanoun, Catherine Dziri, Hédi Ben Ahmed, en plus d'un ORL, d'un Ophtalmo, d'un Stomato, d'un Endocrino, d'un Pneumo et bien d'autres médecins ne sont plus à présenter quant à l'étendue de leurs connaissances et de leur talent.
Par ailleurs, les rémunérations payées par les consultants sont vraiment dérisoires et symboliques. Gratuité pour les éléments appartenant à nos différentes équipes nationales ; même un athlète n'ayant effectué qu'un stage d'une journée sous la bannière nationale jouit pour toujours de ce privilège.
Les sportifs licenciés paient trois (3) dinars pour une consultation chez l'un des médecins spécialistes et trois dinars pour la séance de kinésithérapie et physiothérapie.
Par contre, en ce qui concerne les pleins tarifs (arbitres, sport et travail, anciens sportifs non licenciés) la consultation est à sept (7) dinars et la séance de rééducation à 10DT 800.
Aucune commune mesure avec les «tarifs» exorbitants pratiqués ailleurs dans le privé !
Quand la CNAM ne suit pas
Le hic dans l'affaire, et il nous a été donné de le vérifier lors de nos différents passages dans ce centre, c'est le manque manifeste d'engouement des consultants à avoir recours aux soins pointus qui y sont dispensés.
Renseignements pris, il s'est avéré que depuis l'entrée en vigueur de ces systèmes de remboursement nouveaux avec entrée dans la danse des nouveaux règlements institués par la CNAM, l'activité a été réduite très sensiblement, la CNAM ne prenant pas en charge les frais engagés par les consultants.
Par ailleurs, la non- affiliation des médecins de sport (médecins de la santé publique détachés au Ministère de la Jeunesse des Sports et de l'Education Physique) exerçant au CNMSS fait que de nombreux consultants refusent de bénéficier des soins du centre.
Aussi,, toute une flopée de techniciens et autres médecins continuent-ils à travailler en parcimonie, en veilleuse pour ne pas dire à se tourner les pouces et des appareils aussi performants ayant coûté les yeux de la tête aux contribuables à moisir dans une inactivité désolante. Alors qu'il aurait suffi d'un effort vraiment minime de la CNAM pour que ce problème soit résolu…
Mohamed Sahbi RAMMAH
++++++
Tribune Société civile et développement durable
Le compromis recherché...
Selon une idée tenace, le développement durable, comme tout ce qui se rapporte à des enjeux de portée internationale, relève des seules négociations entre gouvernements dans les enceintes des institutions internationales. Le développement durable serait une affaire de haute politique internationale, durablement hors de portée du simple citoyen. Il en va ainsi des principaux artisans du développement durable : Premiers ministres, Chefs d'Etat, Secrétaires généraux d'institutions internationales..., et la société civile ne serait ni sollicitée, ni motivée pour s'inviter aux grandes rencontres internationales.
Toutefois, cette façon de voir les choses n'est plus pertinente aujourd'hui. La « gouvernance » mondiale s'est progressivement démocratisée et la société civile voit son rôle progresser. J.Pronk, l'envoyé spécial de Koffi Annan au Sommet de Johannesburg de 2002, rappelle que « l'avenir de la planète ne peut pas dépendre de nos seuls gouvernements. Dans un monde globalisé, de plus en plus interconnecté, notamment par les effets de la mondialisation économique, le rôle de la société civile est capital pour que nous puissions tracer les grandes lignes d'un développement soutenable à long terme ».
Avec l'apparition des thèmes dépassant les frontières nationales (mondialisation, développement durable), on assiste à l'émergence d'un mouvement citoyen mondial avec un nouveau répertoire d'actions possibles. C'est le cas de la mouvance altermondialiste, véritable « matrice systématique des alternatives » qui place d'emblée la réflexion à l'échelle planétaire. Mais, si les aspirations convergentes sont bien réelles, il manque encore aux altermondialistes une stratégie globale commune.
La société civile est, donc, bien présente tant au niveau local que national ou international en matière de développement durable. Dans chaque pays, de multiples associations, se rattachant aux thématiques du développement durable, voient régulièrement le jour. Elles s'articulent, pour la plupart, autour « d'Agenda 21 » locaux, issus de la dynamique de Sommet de la Terre de Rio en 1992 et conçus dans un esprit participatif.
L'émergence d'une société civile favorable au développement durable au niveau international est issue, quant à elle, de la rencontre entre les ONG opérant dans le domaine du développement économique et social et les associations nationales défendant des valeurs écologiques. Posées en modèle alternatif aux Etats et institutions internationales, les ONG dénoncent, dès les années soixante, les dégâts environnementaux associés aux modèles de développement proposés aux pays en voie de développement. En 1971, l'année de la Conférence de Stockholm, naît Greenpeace, première ONG spécialisée dans la défense de l'environnement. C'est le début d'un vaste processus de « professionnalisation » des ONG, alimenté par la multiplication des catastrophes industrielles à travers le monde (Tchernobyl en 1986, des marées noires du Torrey Canyon en 1967…).
S'inspirant des associations écologiques nationales, les ONG intègrent progressivement deux compétences nouvelles : la communication et l'expertise. Une médiatisation, d'abord, tous azimuts leur permet de provoquer une prise de conscience écologique dans le grand public et d'apparaître, sur les questions de développement durable, comme les porte-drapeaux désintéressés et « hors frontières » de la société civile. L'expertise, ensuite, les amène à faire jeu égal avec les cabinets d'experts et les universités.
De la méthode et de l'ouverture, justement, l'ONG en propose dans le domaine du développement durable. Contrairement à l'OMC, qui « dialogue » avec les altermondialistes sans jamais rien modifier à son action, l'ONU tente d'inclure la société civile au cœur de la prise de décision. Le principe n°10 de la Déclaration de Rio de 1992, affirme que « la meilleure façon de traiter les questions d'environnement est d'assurer la participation de tous les citoyens concernés, au niveau qui convient ». En ce sens, le chapitre 27 de l'Agenda 21 est entièrement consacré « au renforcement du rôle des ONG, partenaires pour un développement durable ».
«L'indépendance », le « rôle constructif dans la société », « l'expérience », les « capacités solides et diverses », l'existence de « réseaux » sont autant d'atouts mis en avant par l'ONU pour justifier son choix de faire participer les ONG jusque dans les assemblées générales de l'Organisation.
En 1996, les ONG sont officiellement reconnues comme « experts techniques, conseillers et consultants des Nations-Unies ».
Aujourd'hui, 2010 ONG, appartenant à 90 pays, sont accréditées par l'ONU contre 41 associées en 1945. Elles sont, désormais, intégrées à tous les niveaux : prise de décision, évaluation des politiques et programmes, suivi de l'Action 21 dans le cadre duquel elles bénéficient d'aides financières et de soutiens administratifs visant à appuyer leurs efforts. C'est ce que l'ONU qui invite, également, les Etats Membres à prendre des mesures en ce sens, nomme « la démocratie participatoire ».
Toutefois, cette « démocratie participatoire » n'est pas exempte de critiques. La non représentativité des ONG est couramment évoquée et force est de constater que la société civile œuvrant pour le développement durable ne se traduit pas aux seules ONG. Lors du Sommet de Johannesburg de 2002, plus de 7000 associations présentes et non accréditées ont organisé un contre Sommet à Nasrec (au Sud de Johannesburg), afin de réaliser un « Programme 21 » répondant à l'Agenda 21 élaboré à Rio.
La surreprésentation des ONG du Nord dans les « prepcoms » (preparation Committees), où se définissent les programmes des Conférences plénières de l'ONU, est également dénoncée. De plus, on reproche aux ONG leur manque de légitimité précisément en raison de leur indépendance : elles n'ont de « comptes » à rendre qu'à leurs propres mandats. Certains vont jusqu'à dénoncer un phénomène « d'ONG-isation » au cours duquel les centres de décision se déplacent des institutions vers les ONG, provoquant des problèmes de transparence, de contrôle démocratique sur les décisions politiques, de « modes » générant une logique clientéliste et permettant plus de définir des priorités à long terme pour les acteurs locaux. Pourquoi avoir alors intégré les seules ONG aux processus de décision ? En dehors de leur professionnalisation évoquée plus haut, il est possible d'avancer au moins deux éléments de réponse : la perte de légitimité de l'ONU et le caractère trop hétérogène, voire hétéroclite de la société civile. «Le risque existe que les gens perdent confiance dans la capacité de l'ONU à s'attaquer aux problèmes de la Terre » Pour J.Pronk, la légitimité des institutions internationales est en jeu aujourd'hui : intégrer la société civile au cœur du processus de décision revient, pour l'ONU, à restaurer son image auprès de l'opinion publique. Dans cette perspective, la société civile occuperait une fonction de couverture démocratique des institutions internationales.
« Nous avons conscience qu'il (le Sommet de Johannesburg) donne l'image d'un grand cirque. Mais, les gens qui participent à ce cirque ont une vraie compétence » affirme le même J.Pronk. En effet, comment prendre en compte le « poids physique de la rue » ? Quel acteur l'ONU pouvait-elle intégrer en premier aux débats, sans pour autant sombrer dans la foire d'empoigne ? Là encore, le choix des ONG, malgré les limites de ces dernières, s'est imposé de soi. C'est un premier choix, imparfait, mais qui présente l'immense avantage, comme tout premier choix, d'ouvrir une voie nouvelle de réflexion et d'action. Il faut voir dans cette combinaison innovante une esquisse, un espace public mondial en devenir.
Cependant, d'autres initiatives élargissant le champ des acteurs au-delà des seules ONG émergent progressivement. Citons les espaces de débats comme le Forum Social Mondial qui réunit chaque année les organisations citoyennes et altermondialistes de nombreux pays pour mener une réflexion à un autre monde possible (ce Forum s'est tenu à Nairobi au Kenya en 2007) ou encore le Forum Social Européen qui intègre de plus en plus de thématiques liées au développement durable (Le cinquième Forum s'est tenu à Malmö en Suède en 2008).
* Assistant en Droit et Sciences Politiques
Faculté de Droit de Sousse
++++++
Par Hatem BELHAJ
Bien … séance unique !
Enfin ! On va désormais travailler une demie journée et ce, jusqu'à la mi-septembre. Je sais, ce n'est pas un scoop et cela fait, vingt ans que j'en parle sans en avoir saisi la philosophie… ou presque. C'est vrai que la chaleur d'été et le bien-vivre font que cette séance unique est une chance pour les travailleurs et un acquis social important.
Au fait, de nos jours seuls les fonctionnaires profitent de la séance unique. Les privés ne lâchent pas leurs salariés avant 18 heures. Ben, côté rentabilité, on pousse la clim à fond et on presse le citron.
Un ami m'a prié de proposer sur les colonnes du journal de ne travailler que la nuit. Les gens prendraient leurs fonctions à partir de 18 heures et rentreraient vers 1 heure du matin. Bien sûr, ça coûterait plus en énergie mais déjà que la journée les employés allument la lumière et abusent de la clim.
Trêve de plaisanterie, nous avons la chance de travailler une séance unique sans être obligés de mettre les bouchées doubles. Ou presque…
++++++
Potins
Nomination
Le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a annoncé, hier, dans un communiqué, la nomination de M. Fathi Zagrouba en tant que directeur de l'Institut supérieur des sciences et technologies de l'environnement (ISSTE), à Borj Cédria.
Nomination(2)
Le ministère de la Santé publique annonce la nomination de M. Mohamed Laouini au poste de Directeur Général de l'Institut National de Neurologie.
Horaire administratif d'été
Le Premier ministère annonce, dans un communiqué, rendu public hier, que l'horaire administratif d'été pour les agents de l'Etat, des Collectivités locales et des Etablissements publics à caractère administratif est fixé comme suit:
De 08h00 à 14h00 pour la période allant du jeudi 1er juillet 2010 jusqu'à l'avènement du mois de Ramadan.
Cet horaire prend en considération l'horaire de travail des banques, des établissements et des entreprises publics, en vue de faciliter la circulation au moment de l'entrée ou à la sortie des bureaux.
Les résultats du 9ème par SMS
Le ministère de l'Education informe dans un communiqué, les candidats aux examens pour l'obtention des diplômes de fin d'études de l'enseignement de base général et technique de l'année 2010, qu'il offre un service de diffusion des résultats de ces examens par le biais des messages courts de la téléphonie mobile (SMS) et ce pour les abonnés des trois opérateurs de téléphonie mobile: Tunisie Télécom, Tunisiana et Orange Tunisie. Le coût global du service est fixé à 600 millimes.
Les candidats qui désirent obtenir leur résultat par SMS peuvent s'y inscrire dès aujourd'hui à 15 heures, en envoyant un message court au numéro 873131 sous la forme suivante :
NEUF puis espace puis numéro d'inscription
Le numéro d'inscription doit comporter six chiffres conformément à la convocation transmise au candidat.
Les messages de réponse aux inscrits à ce service seront diffusés le vendredi, 2 juillet 2010, et comporteront la décision, les notes des différentes matières, la moyenne de l'examen, la moyenne finale et le résultat de la demande d'accès aux lycées pilotes pour les candidats à l'examen du diplôme de fin d'études de l'enseignement de base général.


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