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Les Moudjahidine du peuple d'Iran bientôt réhabilités
Le Temps du Monde
Publié dans Le Temps le 25 - 12 - 2006


Du bon usage des mouvements terroristes
La décision est passée comme une lettre à la poste. Elle n'a pas suscité, en tout cas, les vives contestations auxquelles on aurait pu s'attendre : le 12 décembre, la Cour européenne de justice, basée à Luxembourg, a annulé la décision de l'Union européenne en 2002 de geler les avoirs financiers des Moudjahidine du peuple d'Iran (OMPI), mouvement de la résistance iranienne en exil, qui figure pourtant sur la liste européenne - et américaine - des organisations terroristes.
Massaoud Rajavi reçu par Saddam
Cette liste noire, établie dans la foulée des attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis sur demande de l'ONU pour lutter contre le financement du terrorisme, est actualisée régulièrement en secret. Sa dernière actualisation remonte à mai 2006. La liste comporte 45 personnes et 48 groupes ou mouvements considérés comme terroristes, dont Oussama Ben Laden, al-Qaïda ou encore le Hamas palestinien, qui a pourtant remporté à la régulière les élections législatives en mars dernier.

La réhabilitation des terroristes de l'OMPI ne pose qu'un problème de procédure
Certes, l'UE n'as pas encore retiré l'organisation de sa liste des organisations terroristes ni libéré ses avoirs financiers. Mais cela ne saurait tarder. «Nous devons examiner la question dès que possible», a ainsi précisé Jean-Claude Piris, chef des services juridiques de l'UE, notant qu'il s'était agi d'un problème de... procédure (sic !).
Saluée comme une victoire par l'OMPI, cette décision de justice pourrait donc n'être qu'un prélude à retirer rapidement le groupe terroriste iranien de la liste européenne des organisations terroristes. C'est, en tout cas, ce que souhaitent de nombreux eurodéputés, comme l'Ecossais Struan Stevensonn, coprésident de l'intergroupe des Amis d'un Iran Libre, l'espagnol Alejo Vidal-Quadras Roca, Premier vice-président du Parlement européen, et Paulo Casaca, coprésident de l'intergroupe des Amis d'un Iran Libre.
Mohammad Mohadessine, membre du Conseil national de la Résistance iranienne (CRI), vitrine politique de l'OMPI, a d'ailleurs profité de l'occasion pour appeler le Département d'Etat américain à prendre en compte la décision du tribunal européen et à retirer le groupe de sa propre liste noire du terrorisme.
Réjouie elle aussi de cette décision qui lève partiellement l'interdiction dont son mouvement faisait l'objet jusque là, Maryam Rajavi, dirigeante du CRI, a été reçue officiellement, le jour même du jugement, au Parlement européen, par le groupe politique qui y est le plus important, celui du Parti populaire européen-démocrates européens (PPE-DE, conservateurs et centre-droit), afin d'y présenter son action politique (sic !).
En Europe, de plus en plus d'eurodéputés estiment, à l'instar du socialiste portugais Paulo Casaca, que l'OMPI représente «la seule organisation d'opposition au régime des mollahs». Profitant de ce mouvement de sympathie, aussi soudain qu'intéressé, l'épouse du fondateur historique de l'OMPI, Massoud Rajavi, réfugié en Irak, a qualifiée la décision de la Cour européenne de «preuve de la légitimité de la résistance contre le fascisme religieux en Iran» et de «victoire de la justice sur les intérêts économiques». Pour elle, en effet, ce jugement confirme que «l'étiquette terroriste a été, dès le début, une question politique destinée à apaiser les mollahs».

Qui sont les Moudjahidine ?
L'OMPI est né en 1965 en Iran, et selon l'un de ses anciens membres, sur la base «d'un mélange éclectique du chiisme et de marxisme». Le parti se jette à corps perdu dans l'action terroriste contre la dictature du chah Mohammad Reza Pahlavi soutenue par les Etats-Unis. En 1971, la plupart de ses dirigeants sont arrêtés et exécutés. Seul en réchappe Massoud Rajavi, le 1er lieutenant de Moussa Khiâbani, le chef militaire de cette organisation qui a été tué par une bombe le 2 février 1981.
Sous l'autorité de Rajavi, le mouvement se radicalise. Il assassine six ressortissants américains (1), puis, en 1979, s'associe à la Révolution islamique conduite par Khomeiny. Rapidement des tensions éclatent avec ce dernier et, en 1981, l'organisation est décrétée hors-la-loi par la République Islamique. La même année, elle perpétue plusieurs attentats en Iran. On lui attribue celui du siège du Parti islamique qui fit plus de 150 morts, dont l'ayatollah Beheshti. Les principaux dirigeants politiques du mouvement s'enfuient alors à l'étranger et s'installent à Auvers-sur-Oise, près de Paris, après qu'ils ont obtenu l'asile politique en France.
En 1987, Massoud Rajavi, qui fait les frais du rapprochement entre Paris et Téhéran, est contraint de se réfugier avec nombre de ses hommes en Irak, où Saddam Hussein les reçoit à bras ouverts. Seuls Maryam Rajavi et quelques dirigeants politiques demeurent dans l'Hexagone.
Dans la guerre Iran-Irak (1980-1988), Bagdad a su utiliser l'organisation iranienne. Les Moudjahidine espionnaient leurs compatriotes et participaient aux attaques contre les enfants soldats de Khomeiny: ils étaient chargés d'intercepter ces jeunes soldats inexpérimentés, perdus derrière les lignes irakiennes, et de les exterminer.
Reconnaissant, Saddam Hussein offre une base militaire à Massoud Rajavi : la petite citadelle d'Achraf à une cinquantaine de kilomètres de Bagdad. On a beaucoup exagéré les effectifs de ce camp, les portant jusqu'à 10 000 hommes. En réalité, ils ne dépassent guère aujourd'hui 1500 combattants, bien équipés cependant, du moins selon les critères irakiens. Ils jouissaient aussi des mêmes soldes et des mêmes équipements que la Garde républicaine irakienne, troupe d'élite profitant d'un régime privilégié. Saddam leur donna même des chars d'assaut et des transports de troupes blindés. Achraf était - et reste - une véritable petite ville autonome aux mains des Moudjahidine.
Dans son réduit d'Achraf, chef incontesté après Dieu sinon après le maître de l'Irak, Massoud Rajavi laisse libre cours à ses délires tyranniques. En 1990, se référant à la tradition chiite, il se déclare imam et affirme avoir reçu son pouvoir de Dieu. Ses fidèles sont priés d'interpréter ses rêves comme des signes de son inspiration divine.
En 1990, Massoud décrète le divorce idéologique. Les hommes et les femmes, disait-il, ne peuvent pas combattre avec pugnacité contre Khomeiny s'ils vivent ensemble. Les anciens époux durent donc se déclarer leur haine réciproque au cours de happenings publics. Du même coup, le chef militaire devenu gourou interdit les relations sexuelles entre membres des Moudjahidine. Seul son couple, avec Maryam, échappe à la règle car, selon ses théories, ils sont tous deux des «Humains spéciaux» !
En 1991, la première guerre du Golfe est l'occasion d'une nouvelle poussée de despotisme. Sous prétexte de les protéger des dangers auxquels les exposent les combats, âgés de 2 mois à 15 ans, 800 enfants des membres des Moudjahidine sont séparés des parents et expédiés en Europe. Ces enfants deviendront un moyen de pression sur les parents qui étaient menacés de ne jamais les revoir s'ils «désobéissaient» à Rajavi.
Le «Lebensborn» de Radjavi a ainsi façonné des êtres sans attaches familiales, insensibles et superbement fidèles à l'Organisation. En Occident, ces enfants permettent au mouvement de recueillir des aides sociales. Ils participent aussi aux campagnes de collectes de fonds organisées sur la voie publique. Si, en dépit de ces restrictions et manipulations, quelqu'un tente de quitter l'Organisation, il se retrouve dans la prison du camp d'Achraf, ensuite extradé vers l'Iran ou exécuté.
En 1997, les Etats-Unis ont enfin accepté, à la demande de Téhéran, de classer l'OMPI sur la liste US des organisations terroristes. Les Américains reprochèrent alors aux Moudjahidine du Peuple, outre leurs actions terroristes qui avaient coûté la mort à plusieurs américains, leurs relations avec Saddam Hussein, l'ex-dictateur irakien, qui a longtemps été leur protecteur et principal financier.
Bruxelles a attendu le 2 mai 2002 pour inscrire ce groupe sur la liste des organisations terroristes. Les avoirs des Moudjahidine ont alors été gelés, ce qui a permis au juge antiterroriste français Jean-Louis Bruguière de mener une instruction pour «blanchiment d'argent» après la découverte de fortes sommes au siège des Moudjahidine à Auvers-surOise, lors de la perquisition et des arrestations du 17 juin 2003. La même année, plusieurs milliers des membres de l'Organisation ont été désarmés par les forces américaines et confinées dans leur base militaire d'Achraf.

La lune de miel entre l'Occident et les terroristes de l'OMPI
Officiellement, l'OMPI aurait renoncé à toute activité militaire depuis juin 2001, mais cela suffit-il pour passer l'éponge sur son passé sanglant ? Non, bien sûr. Sauf que les leaders de l'organisation, qui ont toujours su exploiter l'antipathie que l'Iran des mollahs inspire aux Occidentaux, ont souvent reçu des soutiens d'hommes politiques, américains et européens.
Ainsi, en France, l'organisation bénéficie de réseaux d'amis politiques, comme Les Verts, le Pôle Républicain MRC, le PCF, le MRAP et des personnalités comme l'ancien ministre de la Défense J.-P. Chevènement, Danielle Mitterrand, Edith Cresson, Mgr Gaillot, Abbé Pierre...
Aux Etats-Unis aussi, l'OMPI ne manque pas de soutiens politiques. Ainsi, le 8 avril 2003, la représentante républicaine de Floride Ileana Ros-Lehtinen, présidente du sous-comité pour l'Asie Centrale et le Moyen-Orient, a affirmé que ce groupe «aimait les Etats-Unis, n'avait jamais lutté contre lui et participait à ses côtés dans la lutte anti-terroriste».
La même année, le statut de réfugié politique en Irak a été accordé aux 4 000 membres des moudjahidins du peuple iraniens (1 500 selon d'autres sources), témoignant d'un rapprochement entre Washington et cette organisation, pourtant encore classés par les Etats-Unis comme une organisation «terroriste», et de son instrumentalisation contre la révolution islamique (comme l'avait été, avant l'invasion de l'Irak, le Congrès national irakien de Ahmed Chalabi). Les «révélations» des dirigeants de L'Organisation sur les programmes nucléaires «secrets» de Téhéran n'ont pas laissé insensibles les Américains.
Rappelons-nous, à ce propos, des «révélations» d'Ahmed Chalabi sur les programmes «secrets» d'armes de destruction massive de... Saddam, introuvables à ce jour.
La lune de miel entre Washington et les terroristes de l'OMPI n'est pas près de s'achever. Ainsi 20 octobre 2005, plusieurs membres du Congrès et du Sénat ont discuté, par le biais d'une vidéo conférence, avec Maryam Rajavi, qui parlait de son lieu de résidence en France. Pendant cette discussion qui a tourné sur les moyens d'accélérer la chute du régime des mollahs en Iran, Sheila Jackson Lee, représentante Démocrate du Texas, est allée jusqu'à remercier la «soeur Maryam», laquelle a obtenu ce qu'elle voulait : que des représentants des deux principaux partis américains signent une pétition réclamant le retrait de l'OMPI de la «Liste 1997» du Département d'Etat où les Moudjahidine sont classés comme terroristes.
En août dernier, des militants de l'OMPI ont manifesté pendant deux semaines devant le Haut-commissariat aux réfugiés (HCR), à Genève, pour dénoncer ce qu'ils ont appelé «l'ingérence du régime des mollahs en Irak». Selon eux, le régime iranien profiterait de la guerre au Liban pour tenter de se débarrasser des opposants réfugiés depuis vingt ans sur l'ancienne base militaire d'Achraf.
En fait, ce mouvement a fait suite aux déclarations du premier ministre irakien Nouri al-Maliki, le 19 juillet, contre la présence de l'OMPI en Irak. Les moudjahidine du peuple sont accusés par al-Maliki d'interférer dans les affaires intérieures irakiennes. Bagdad rappelle en outre que l'OMPI apparaît sur les listes européenne et étasunienne des mouvements terroristes. Après leur invasion de l'Irak, les Etats-Unis ont enquêté durant seize mois à Achraf et ont finalement reconnu le caractère civil d'Achraf et le gouvernement intérimaire irakien a confirmé la protection octroyée par la quatrième Convention de Genève aux habitants de la base. On peut donc parier, dès aujourd'hui, que le chef terroriste Massoud Rajavi sera bientôt reçu sinon à la Maison Blanche, du moins au Département d'Etat comme un champion de la démocratie.

Un «groupe d'égorgeurs»
Mais que pensent les Iraniens de ce rapprochement entre les terroristes de l'OMPI et les Etats occidentaux sur fond de campagne internationale visant à empêcher l'Iran d'accéder au nucléaire militaire ? Nous ne parlons pas ici des gens proches des mollahs au pouvoir à Téhéran, mais des vrais opposants, démocrates et libéraux, réfugiés dans les pays occidentaux.
En guise de réponse, voici ce qu'écrit, le 14 décembre, sous le titre «L'Europe change d'attitude à l'égard des terroristes», sur le site ''www.iran-resist.org'': «Les terroristes islamistes iraniens de l'OMPI jubilent. Après avoir arrosé copieusement de nombreux élus et personnalités européens et français, ce groupe d'égorgeurs est récompensé et la Cour de justice de l'UE au Luxembourg, qui a annulé la décision de geler leurs avoirs. (...) Nous pensons que l'Union Européenne n'est pas étrangère à cette décision et cherche à effrayer les mollahs». Le commentateur iranien ajoute plus loin: «Cependant, ce groupe ne pourra jamais constituer une véritable menace pour les mollahs. Les Iraniens haïssent ces égorgeurs plus que les mollahs car les Moudjahidine du peuple se sont engagés aux côtés de Saddam pour tuer des soldats iraniens pendant la guerre Iran-Irak.» Par conséquent: «Si un jour, l'un de ces traîtres retourne en Iran, personne ne se dévouera pour lui sauver la vie et il serait même probable que la population fasse cause commune avec les mollahs pour les exterminer.» Conclusion: «L'Europe veut simplement lancer un avertissement aux mollahs, mais elle fait encore une erreur de jugement qui suscite la colère des iraniens.»

Note :
1 - Lt Colonel Lewis L. Hawkins (02/06/73), Colonel Paul Schaeffer (21/05/75), Lt Colonel Jack Turner (21/05/75), Donald G. Smith (28/08/76), Robert R. Krongrad (28/08/76), William C. Cottrell (28/08/76). C'est la raison qui a été citée par le Département d'Etat américain comme justification pour avoir placé les Moudjahidine sur sa liste du terrorisme dans le milieu des années 1997.


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