Tunis – Le Temps - En effet, le CMF a connu hier une grève tenant à certaines revendications syndicales professionnelles et matérielles. Dans une déclaration à notre consœur Assabah, Hmida Ayari, secrétaire général du syndicat du CMF a déclaré « que cette grève devenait inévitable après l'échec de toutes les tentatives : réunions et négociations pour trouver un accord avec l'administration du CMF. Et, d'ailleurs, ajoute-t-il, l'administration du CMF a fait machine arrière après les accords conclus avec le syndicat. Et, malgré cela, le syndicat n'a pas rompu le dialogue ». Le syndicat avait précisé dans un communiqué dont une copie est entre autres parvenue à notre consœur Assabah, que l'administration du CMF a refusé de réexaminer les points inclus dans la pétition du 5 mars dernier tenant à un ensemble de revendications dont : le respect du droit syndical, la révision des critères d'avancement de carrières et la remise en cohérence des commissions. Le syndicat demandait aussi que fussent revues des questions générales inhérentes à la situation des employés et aux critères d'attribution de la prime de rendement. Les milieux syndicaux affirment que la grève a été suivie à hauteur de 90%. Par ailleurs, il n'a pas été possible de joindre Madame Zeineb Guellouz, présidente du CMF pour connaître la position de l'administration mais, selon sa secrétaire, elle avait quitté son bureau.