• 26 mille instituteurs et 80 mille professeurs assureront les cours • 21 nouveaux établissements d'un coût de 42 millions de dinars • Plus de 77 millions de dinars à l'aménagement et l'entretien • Attention particulière accordée à la filière technique Ca y est, le compte à rebours de la rentrée scolaire 2010-2011 commence. Annoncée officiellement pour mercredi prochain « 15 septembre », l'année scolaire sera marquée par plusieurs nouveautés en matière de vacances, de l'évaluation, des horaires et de la vie scolaire. En fait, plus de deux millions d'élèves dont, 1million 8537 inscrits au premier cycle de l'enseignement de base et 965 625 aux lycées, poursuivront leurs études dans un contexte différent de celui des dernières années. Le ministère de tutelle mise plus que jamais sur la qualité de l'enseignement qui représente d'ailleurs un défi majeur à relever vu les lacunes enregistrées lors des dernières années. Tout un Conseil Ministériel a été tenu le 20 août pour arrêter les mesures à prendre afin de donner un nouvel élan à l'enseignement de base et développer ainsi la filière « Technique ». Les orientations du ministère en la matière se basent sur la consolidation de la spécialité au niveau de l'enseignement préparatoire et secondaire tout en ouvrant les perspectives devant les élèves pour mieux acquérir le savoir en la matière. Mieux encore, un système d'orientation se réalisant sur plusieurs phases sera établi dans ce sens pour convaincre les élèves pour opter pour la spécialité technique et les assister. D'ailleurs, les objectifs tracés tablent sur un taux d'orientation de 50 % d'ici 2014. Question de créer des nouvelles opportunités de travail pour les jeunes d'autant plus que le marché de l'emploi et l'économie nationale misent davantage sur la spécialité. La qualité Toujours dans le même contexte, et par souci d'améliorer la qualité de formation dans l'enseignement de base, des programmes et des supports pédagogiques seront développés pour mieux enseigner les langues française et anglaise à partir des 2ème et 3ème années de base. Des matières seront également, enseignées en langues étrangères. Pour ce faire, une commission permanente des programmes pédagogiques sera constituée cette année. Elle se composera de plusieurs membres, dont des représentants de la société civile qui devient intéressée par la question. Elle aura pour tâche d'établir et de formuler une référence commune des programmes et des manuels scolaires pour garantir la complémentarité entre ces deux composantes. Pour ce qui est de l'évaluation et du passage d'un niveau à l'autre, le ministère s'oriente vers le développement du carnet d'évaluation et du suivi tout en se basant sur le passage par mérite. Dès lors, les carnets d'évaluation au niveau du cycle primaire comporteront la moyenne générale de l'élève ainsi que la meilleure et la plus faible moyenne enregistrée dans la classe. Cette démarche permettra aux parents d'avoir une idée pertinente sur le niveau de leurs progénitures. D'autres nouveautés seront introduites sur l'évaluation de quelques matières de base à l'instar de l'écriture, de la dictée et du calcul mental. Par conséquent, le système de coefficient sera appliqué à partir de la 5ème année primaire, où les matières de base auront le coefficient 2 et les autres le coefficient 1. Il est clair que cette année scolaire sera haute en couleurs et que l'on enregistrera plusieurs changements. Des ressources humaines et financières ont été mobilisées pour concrétiser ces objectifs. En fait, 26 mille instituteurs et 80 mille enseignants veilleront au bon déroulement des cours lors des prochains mois. L'infrastructure sera aussi marquée par l'ouverture de 21 établissements scolaires qui ont coûté 42 millions de dinars. Mieux encore, ayant pour objectif l'amélioration des conditions d'études, le ministère de l'Education a alloué plus de 77 millions de dinars à l'aménagement et l'entretien des établissements. A rappeler dans ce cadre que le secteur occupe une position importante dans notre pays où l'on réserve 15,5 % du budget avec une dépense quotidienne de plus de 7 millions de dinars.