Se faire éliminer dès le premier tour de la coupe de Tunisie est devenu désormais une malédiction qui poursuit voilà bientôt trois saisons les verts. Après l'USMO, l'ESBK, voilà que c'est au tour des Zarzisiens de faire mordre la poussière aux Hammam-Lifois pourtant avertis et bénéficiant du suffrage des analystes avant le coup d'envoi de la rencontre. Un groupe tenant la route avec de bons résultats en championnat, un terrain de Midoun plutôt neutre en dehors de Zarzis, le soutien inconditionnel des djerbiens par sympathie à Mongi Bhar le régional, un déplacement par avion dès samedi matin alors que les clubs huppés de la ligue 1 gagnent généralement Djerba la veille de la rencontre certes, mais au crépuscule. Un axe à revoir Il est indéniable que la paire Cissé, Chams est très performante et pratiquement infranchissable. Seulement, la blessure de ce dernier avec 10 jours de repos prescrits par Pr Mondher Mbarek le médecin du club a contraint Dragan à revoir sa copie. Et d'aucun de s'attendre à la titularisation aux côtés de Cissé de Kamoun qui a tiré son épingle du jeu à La Marsa. Mais le staff en décida autrement en titularisant Mohamed Jlassi au poste. Un joueur pétri de qualités certes mais qui a rarement évolué au niveau de la charnière centrale par le passé et pas du tout depuis le début de l'exercice en cours. Les automatismes en prirent un coup et Zitouni de s'en aller ramasser le ballon à trois reprises du fond de ses filets. Une élimination d'autant plus amère que les choses se présentèrent sous les meilleurs auspices avec ouverture du score pour les visiteurs. Que fait encore Kasso ? Voilà un joueur qui coute les yeux de la tête aux caisses avec un salaire jamais accordé par Mongi Bhar à l'un de ses employés par le passé. Mais jusque là, et à part les deux petits buts marqués sur des caviars de Karikari, c'est le néant. Un jeu frisant l'individualisme, aucune percussion sur les défenses adverses, avortement du plus clair des manœuvres par un geste toujours de trop. Sans oublier le volet discipline qui ne peut en aucun cas être donné en exemple aux jeunes du club. Avec le mercato hivernal qui s'annonce et au cas où le réveil tant attendu de cette « vedette » à la réputation surfaite ne se réaliserait pas et tarderait encore, Bhar devrait penser sérieusement à lui trouver preneur et de le remplacer par un véritable baroudeur en mesure de tirer profit des passes décisives de Ben Chouikha.