L'O.Béja avait entamé sa rencontre contre l'Entente de Sétif sans complexe. Son intention était claire : S'imposer et défendre crânement ses chances. Au cours du 1er half les Béjaois ont relativement réussi dans leur mission en résistant à la poussée adverse et sa transcendance apparente il est vrai. Ces derniers avaient pu arriver au bout de leurs intentions sans cette faute monumentale de l'arbitre libyen qui accorda un but aux sétifiens devancé d'un double hors jeu. A la reprise, les locaux appuyèrent sur l'accélérateur et nous vîmes alors une différence manifeste entre une équipe algérienne qui savait sa leçon sur le bout des lèvres et un ensemble béjaois ne sachant à quel saint se vouer la note aurait été plus lourde sans les interventions décisives de Kaïs Amdouni qui malheureusement, a dû s'avouer vaincu sur les deux autres buts encaissés. Avec trois récupérateurs Avec Camara, Jelassi et Wazani, l'O.Béja a choisi la prudence excessive. Belhout pensait-il pouvoir s'en sortir 90' durant en optant pour une tactique défensive et un positionnement très en retrait ? M'hamedi a lui seul et mal placé pouvait-il faire remuer les choses en avant ? Garbouj isolé et muselé, Manaï mal à l'aise dans la remise et le jeu dos à la défense peuvent-ils inquiéter une défense sétifienne alerte et bien organisée. Avec un manque d'anticipation dans les duels, une absence de marquage stricte sur le régisseur Jabou malgré la présence de trois récupérateurs, une montée du milieu très approximative et aucune tentative de tir au but c'était beaucoup pour que l'O.Béja puisse présenter une meilleure prestation. Il est vrai aussi qu'il y avait un rapport de force dont-il faut tenir compte. L'Entente de Sétif est sans conteste une grande équipe avec des individualités de grande valeur si bien que c'est la qualité technique des joueurs algériens qui a fait la différence. L'O.Béja ne pouvait faire mieux devant un adversaire qui a imposé sa loi. C'est à ce niveau, qu'à notre avis, tout s'est joué.