«En moyenne 100 personnes ont été soignées au pavillon médical qu'on leur a réservé» «Depuis dimanche 23 janvier on a eu au total quelque 100 patients. Parmi eux 40 cas d'asphyxie par le gaz lacrymogène, 50 cas d'hypoglycémie. Les patients ayant des complications et ils ne sont pas nombreux ont été transportés dans d'autres hôpitaux, ‘'Charles Nicolle'' et ‘'la Rabta''. Un seul cas de brûlure a été traité à l'hôpital de Ben Arous. On a réservé un pavillon pour accueillir et soigner les patients. Le temps de prodiguer des soins se situe entre deux à trois heures. Dès que la personne se porte bien elle part pour libérer les lits car on en a besoin. On est aidé dans ce travail par des médecins bénévoles avec bien entendu le personnel de l'hôpital et les résidents. Les personnes ayant fait leur passage par l'hôpital sont satisfaits des soins qu'on leur a apportés. »