Les promesses longuement adressées aux supporters stadistes, pour revenir au devant de la scène sportive, sont en train de prendre du plomb dans l'aile, si l'on se réfère aux dernières nouvelles du club du Bardo. Il y en a qui ont l'impression, tout simplement, que leur club est en liquidation, et, qu'à ce rythme là, d'ici l'été prochain le stock sera épuisé. Que Brahima Ba aille monnayer son talent au Kadhima du Koweït, cela est tout à fait normal, mais ce qui ne l'est pas, c'est que le Stade Tunisien ne gagne rien dans cette affaire, lui qui est asphyxié par les difficultés financières. On ne peut pas empêcher un joueur, d'ambitionner un meilleur avenir, une meilleure vie, ou de vouloir mieux nourrir une famille en Tunisie, et une autre au Sénégal. Les impératifs familiaux sont au dessus de toute considération. Cela est humain, logique, mais ce qui ne l'est pas, c'est que ce transfert, s'est réalisé, juste pour effacer une ardoise. En tous les cas, on affirme du côté du Bardo, que dans ce dossier peu transparent, le seul qui se soit fait du pognon, c'est le rapace d'agent qui, soit dit au passage, avait collaboré par le passé avec ce club du Golfe. Nous n'avons pas à nous immiscer encore plus dans le dossier, cela n'est pas de notre ressort, mais personne ne nous empêchera d'en tirer une conclusion. A l'exception du président du club, et, du président de la section du football, tous les autres responsables, avec tout le respect qu'on leur doit, ne s'acquittent pas de leurs tâches comme il se doit. Il y en a même qui se cachent, en cette période difficile que traverse le club. Devant le vide, il est tout à fait classique que certains ‘requins' cherchent à tirer profit de la situation, pour, en définitive, gruger le Stade Tunisien, et, l'empêcher de respirer un peu d'air frais. Brahima Ba est le premier de cordée. A qui le tour?