Il y a des supporters stadistes, habitués au désordre, qui ne veulent pas de la stabilité de leur club. Il ne leur plait pas, qu'une saison passe sans le moindre problème. L'élimination en Coupe était l'occasion idoine pour qu'une bande de décérébrés rouvre, la boite de Pandore, et en laissent s'échapper quelques maux insensés. Cette ‘faune' qui prétend être stadiste, s'est pavanés dans des droits obscurs des rues sportives du Bardo, et n'hésite pas à chuchoter des rumeurs extravagantes, mais à Béja, dimanche, elle a déferlé une vague exceptionnelle de contestation, à l'encontre du staff technique, des joueurs, et, bien entendu des responsables administratifs du club. Il est désolant de constater qu'une certaine presse, en place et lieu de condamner, cette forme de violence, ne fait que souffler les braises aux fins de rallumer les foyers d'incendie. Nous ne cherchons pas à défendre qui que soit, techniciens, joueurs, ou dirigeants, ont les épaules assez larges pour le faire, seuls, mais il est de notre devoir de condamner tout comportement négatif et agressif, quelle que soit sa couleur, ‘vert et rouge' compris. Depuis mercredi, c'est-à-dire après cette amère élimination, sévit une campagne de dénigrement, acharnée, à l'encontre de toutes les âmes et forces vives du club, orchestrée par de présumés proches, et aussi par un ancien responsable, qui s'est fait auto-expulser il y a quelque temps et, dont le nom ne monte en surface que lorsque les affaires du club prennent un peu de plomb dans l'aile. Seuls ceux qui ne travaillent pas, ne commettent pas d'erreurs Si l'équipe stadiste, est classée dans un rang très respectable, techniquement, elle le doit à son coach principal, Patrick Liewig. Avec des joueurs de qualité très moyenne, exceptés Zaâïri, Hosni, et Jeridi, les valeurs les plus sûres de tout le groupe, le Français, en a fait en un temps très court, un concurrent assez sérieux pour les podiums. Avec des joueurs nettement plus huppés, le club du Bardo, avait flirté avec le purgatoire et avait été éliminé en Coupe, régulièrement dès les premiers tours, deux fois même par des clubs de bas étages. Il se peut qu'il ait commis des erreurs, cela est humain, et puis, il n'y ‘a que ceux qui ne travaillent pas qui n'en commettent pas ! Ce que Patrick Liewig a apporté au Stade Tunisien est inestimable, et pas seulement dans le domaine technique. Allez voir, juste à titre d'exemple, comment sont devenues les coulisses du complexe sportif du Bardo, et vous constatez, comme tout être qui se respecte, les changements survenus. Les ruines qu'il était, sont devenues des locaux très conviviaux, une infirmerie très moderne, une salle de musculation flambant neuf, où un préparateur français Guillaume Denis, fait un travail colossal de douze heures, quotidiennement avec, les joueurs de toutes les catégories, des bureaux où il fait bon travailler, des vestiaires entièrement refaits, des mus propres qui seront bientôt transformés en photothèque, des bennes à ordure à tout coin, bref la liste des mutations et des rénovations est encore longue, et, il nous faudrait plusieurs colonnes pour les relater. Seuls, ceux qui ont un voile devant les yeux ne le constatent pas. Venons en aux joueurs, nous ne doutons point de leur bonne volonté, mais disons le sans fard, ce n'est pas avec certains d'entre eux, que le Stade Tunisien, peut se placer sur un podium. La commission de recrutement qui a quasiment tout fait, a engagé une dizaine de joueurs, dont seuls, deux d'entre eux, se sont avérés à la hauteur des aspirations, et, si on a une note à attribuer à cette dernière, elle ne dépassera pas deux sur dix ! Ajoutez à cela, l'absence dans les catégories inférieures de joueurs de talent, qui peuvent être injectés, chaque fois que besoin s'en sent. Les résultats enregistrés jusque là, et, avec un effectif assez pauvre, reconnaissons le, sont un véritable miracle. Aux dernières indiscrétions, les responsables du club se sont déjà penché sur la saison prochaine, et en matière de recrutement, quelques noms assez costauds, de notre ‘planète foot', seraient en route en direction du Bardo. Il y a un fait qui n'est pas connu par tout le monde, et, que nous devons le rapporter au grand public, en particulier celui du Stade. Pour la saison prochaine, il se pourrait que Catania, club Série A italienne, file un joueur (hors quota) au Stade Tunisien, et, si cela se concrétise, le mérite revient en particulier, à Patrick Liewig, et, aux bonnes relations établies l'hiver dernier entre les responsables administratifs des deux clubs. Travail colossal Justement, à propos de ces derniers, ils ont fait de leur club un modèle qui est cité de partout, et, cela, est une sorte de baume qui rafraichit le cœur de tous les sportifs, pas seulement les stadistes. Il est malheureux de voir que certains débraillés, qui ne paient même un billet d'entrée au stade, les accusent de tous les maux cruels. A tort! Cette équipe sur place, Mohamed Dérouiche, Anouar Haddad, Raouf Guiga, Karim Berbècehe, Ridha Srasra, Dr Anis Bettaëb, Dr Hajjèje Ben Youssef, et les autres ont fait un travail colossal pour remettre leur club sur de bons rails. Ces ignares doivent comprendre que ces jeunes quinquas sont en train de faire des sacrifices gigantesques, pour refaire du Stade Tunisien, le bolide qu'il était. Accomplir en une année ce qu'ils ont jusque là accompli, cela est synonyme d'enchantement. Le club du Bardo, n'est-il pas dans le sillage des clubs qui dépensent quatre ou cinq fois son budget? Tout se passe au Bardo, comme si le football prend plaisir à se détruire de l'intérieur. Ce que ses ennemis ne sont pas arrivés à faire, certains prétendus amoureux, le font avec une impitoyable détermination. A tort ! Le club a beaucoup gagné, grâce leurs efforts, ne serait-ce que sur le plan crédibilité, gestion, et, stabilité… Mais eux, qui ont déserté leurs foyers, leurs femmes, leurs enfants, leur vie professionnelle, qui ont mis la main à la poche, qui répondent toujours présents qu'il vente ou qu'il pleuve, qu'ont-ils gagné, sinon que les injures, les crachats, les sarcasmes. Franchement, espérons que cette dernière crue de dirigeants stadistes fait la sourde oreille, et, ne s'arrête pas en si bon chemin, comme cela se chuchote. Courage, pour l'amour de votre club, de votre localité, et, de tous ses jeunes, cette idée de rendre le tablier, ne doit même pas effleurer vos esprits, et, sachez que le bambou, dont vous êtes faits, peut plier, mais ne rompt jamais !