Il est reconnu dans ce monde imparfait, que le pouvoir de tout dictateur se déverse entre les mains de nombreux sous-dictateurs, obscurs, forcenés, dont le césarisme, et, la malhonnêteté flirtent avec la maladie. Le sport en général, et, le football en particulier ne fait pas exception à cette règle imposée à notre société depuis plus de deux décades. Ces dits sous-dictateurs, sont secondés, assistés, par des sortes de chambellans, de lèche-bottes, comploteurs, des courtisans arrivistes, lesquels, devant leur intérêt personnel, devant celui de leur entourage, se soucient comme d'une guigne, des droits, des devoirs, des impératifs moraux… En football, le constat est amer, un déluge d'entorses aux règles, aux codes de conduite, ont été enregistrés à notre corps défendant. Dans une récente interview accordée à un journal de la place, nous comprenons que Mohamed Achab, homme-lige, dont nous regrettons l'absence de notre ‘planète-foot', a été victime de cette autocratie, du temps de son dernier mandat de présidence du Stade Tunisien. On ne s'entend pas davantage sur les faits du transfert de Youssef M'sakni, à l'époque un gamin voué à une carrière fantastique, mais nous regrettons que l'ex-président stadiste ne soit pas allé au bout de ses idées, c'est-à-dire, l'annonce du nom de ce fameux responsable fédéral qui ne faisait pas de quartier, pour rendre service au club qui l'a parachuté dans la ‘fédé'. Si nous comprenons (mais nous n'excusons jamais) qu'un responsable d'un club riche, dans cette folle course aux armements, use de tous les subterfuges pour piller un club pauvre, même quelques années plus tard, nous condamnons, aujourd'hui, ce dit membre fédéral, qui s'est immiscé dans le dossier de transfert de Youssef M'sakni.