La Ligue tunisienne des droits de l'homme (LTDH) a dénoncé, hier, les "agressions répétées" mettant en cause les croyances et les opinions des personnes et des groupes "en adoptant un discours religieux". La LTDH a appelé les autorités à "mettre un terme à la torture, aux arrestations arbitraires et à la violation des procédures pénales" insistant sur l'impératif de respecter l'intégrité physique et d'assurer des procès équitables. "Des campagnes accusant des personnes d'apostasie ont été menées par certains courants religieux", précise la LTDH dans un communiqué. Elle attire l'attention sur la multiplication des agressions verbales dégradantes et fréquentes à l'encontre de femmes pour leurs opinions ou leurs habits ainsi que les violences physiques perpétrées ciblant des artistes, citant le cas du cinéaste Nouri Bouzid. L'Organisation de défense des droits de l'Homme a mis aussi en garde contre les tentatives d'instrumentalisation de l'espace éducatif "pour imposer l'accomplissement des rites religieux ou apostasier des éducateurs", dit-elle. Elle a aussi critiqué l'utilisation, "à des fins politiques", des mosquées "supposées être des lieux de prière", précise la LTDH. Evoquant les arrestations lors des manifestations pacifiques, la LTDH a mis en garde contre "la poursuite des agressions physiques commises par des agents de sécurité" et "les arrestations arbitraires" de personnes accusées d'atteinte aux biens publics et privés. Elle a aussi dénoncé "la poursuite de la torture des personnes arrêtées et qui ont été contraintes, dit-elle, de signer des procès verbaux dont elles n'ont pas pris connaissance", citant le cas des sit-inneurs de la Kasbah 3. "Il est nécessaire de mettre fin aux agressions qui entravent la mise en place d'un système démocratique respectant les droits fondamentaux et l'Etat de droit et des institutions", a encore précisé la LTDH.
Détention de Jamel Guella : Jamel Guella : bientôt 9 mois d'incarcération pour une accusation sans fondement des services de la police et sur la base d'un dossier vide !!! “Moi, Hédi Guella, je révèle cette sombre affaire” Les faits : Juillet 2010 ; 4 heures du matin dans le voisinage de Tazarka, Mohamed Jameleddine Guella est à bord d'une voiture pour aller contempler le lever du soleil… Il est arrêté par un agent de la garde nationale qui lui signifie qu'il est recherché. Transmis à la Police, il se retrouve à la brigade des stupéfiants qui établit une • accusation de « consommation de drogue « avec intention de distribution » ; • source de l'accusation : un revendeur illégal de boissons alcoolisées à Denden (métier hérité de son père) reconverti dans la revente de la drogue !!! A Denden, nous savons tous que ce revendeur est régulièrement arrêté, puis relâché par la police (son local de vente a longtemps été à quelques mètres de l'ancien poste de police) pour à nouveau s'adonner à son activité. Voici qui donne une idée claire de la valeur d'un tel « témoignage » !!! Interrogé, le revendeur de drogue a donné plusieurs noms, dont celui de Jamel en prétendant que Jamel lui aurait acheté de grosses quantités… La PREUVE avancée par ce délinquant et reprise par les policiers pour argent comptant : le délinquant avait le numéro de téléphone portable de Jamel !!! A Denden, tout le monde a les numéros de Hédi, Riadh, Jamel Guella… c'est notre quartier que nous aimons et qui nous aime ! Depuis Jamel est à la prison de Mornaguia : pas d'analyses !!! pas d'instruction ! pas de jugement… les séances de tribunal sont renvoyées de jour en jour et son dossier vient à peine d'être débloqué à la cour de cassation (pourquoi la cour de cassation du reste ?). Nul ne sait quand le dossier reviendra à la chambre d'accusation pour jugement ; Tous les juristes auxquels j'ai exposé cette situation m'ont dit: « cette situation, c'est de la folie et du délire ! »… Alors.. Il est grand temps de favoriser la LIBERATION IMMEDIATE ET LE DEDOMMAGEMENT DE MOHAMED JAMELEDDINE GUELLA Le seul document existant dans ce non-dossier étant ce rapport de police, j'en conclus que : Sur la forme et le fond, son contenu ne repose sur RIEN ; d'où la question suivante : « Quelqu'un n'aurait-il pas trouvé là une occasion en or pour traîner dans la boue le nom des « Guella », qui se trouvent être contestataires, populaires et – jusque-là – intouchables ? » J'ai honte de ceux qui ont monté cette sombre affaire. Jamel a passé presque 9 mois de prison sous l'arbitraire le plus total et dans l'injustice ; plus jamais ça ! Quant aux magistrats… je vous conjure de faire diligence pour prononcer le non-lieu et procéder IMMEDIATEMENT à la libération de mon frère. Hédi Guella Auteur-compositeur-chanteur Traducteur-interprète N° Affaire Chambre d'accusation 20677