La prestation de Sélim Jedidi dimanche dernier à Béja n'a laissé indifférente aucune des parties impliquées dans notre football. Ce qui s'est tramé au cours du match ayant mis aux prises l'Olympique de Béja et l'EtoileS.S. tient du sensationnel, de l'invraisemlblable. Tout simplement. Une première interrogation: comment ose-t-on redésigner Selim Jedidi pour diriger le match entre l' O. Béja et l'Etoile après l'avoir été trois jours plus tôt pour la rencontre qui devait opposer El Gawafel de Gafsa à la même Etoile ? Pour avoir la conscience tranquille et éviter toute polémique, il fallait en faire de même pour Yosri Saadallah désigné pour le match de mercredi entre l'E.S.Zarzis et son homologue de Tunis. Or, Zoubeir Nouira et son patron Younès Selmi ont agi autrement entraînant une véritable levée des boucliers. Et pour cause. Car d'entrée on a fini par être persuadé qu'il y avait anguille sous roche à travers cette désignation et il n a pas fallu longtemps pour le découvrir. Ce fut, vous l'avez deviné, à travers la prestation de Sélim Jedidi qui a totalement faussé le résultat de la rencontre de Béja. Lequel a omis sciemment de ne pas sanctionner la faute de main de Akaïchi, action qui a précédé le but de Yacouba, le deuxième de l'Etoile. Une fois, ça passe. Deuxième bourde : celle de n'avoir pas sanctionné la faute de Ghezel sur Missaoui par un carton rouge et là deux fois, ça peut encore passer. Seulement, la troisième bourde est inadmissible dans la mesure où il n'y avait pas l'ombre de la moindre faute pour amener Selim Jedidi à offrir ce pénalty à l'Etoile. Reste à savoir si notre supposé meilleur arbitre du moment a pu dormir la conscience tranquille. Comme il reste à connaître la réaction de Younès Selmi et si Slim Jedidi va subir le même sort réservé à d'autres collègues suspendus pour des agissements moins graves. A moins que l'on ait imposé le huis clos pour permettre de faire passer inaperçues semblables dérives. N'a-t-on pas vu Yacine Harrouch refuser un pénalty à l'Espérance pour une faute sur Ayari et un autre à Zarzis pour une faute sur Omrani. Mais là ce fut sans aucune arrière pensée ni mauvaise foi. L'Etoile n'a pas besoin du moindre coup de pouce venu d'ailleurs pour aller au bout de ses ambitions et des attentes de la grande famille sahélienne. Rien que samedi dernier, personne n'a émis le moindre doute après ses victoires en handball et en volleyball car enlevées de haute lutte et sans l'intervention de tierces personnes. Mais le football n'est-t-il pas un autre monde ? Rafik BEN ARFA
Non, Monsieur Jedidi ! La prestation de l'arbitre Slim Jedidi lors de la rencontre de dimanche opposant l'O.Béja à l'ESS n'a pas été à la hauteur de l'homme en noir que nous connaissons. En effet en faussant le résultat du match par trois décisions erronées, il a offert une victoire non méritée des Sahéliens devant des locaux en situation précaire et nullement en besoin de perdre des points, surtout de cette manière, sur leur terrain à ce stade de la compétition. Trois fautes graves dans une seule rencontre c'est en trop. Quelles soient involontaires ou intentionnelles et préméditées il n'y a qu'un très mince fil qui puisse déterminer l'une ou l'autre des intentions et c'est au commun des mortels d'en juger. Tsunami arbitral Trois entorses aux règlements, trois étranges décisions ont tout faussés, la 1ère lorsque cet arbitre se trompa sur la couleur du carton qu'il devait infliger à Belakhel lorsqu'il agressa Guelbi dans les 6mètres tout en étant le dernier défenseur. La 2e faute fut lorsqu'il ferma les yeux sur la simulation d'Akaichi qui fit semblant de toucher le ballon des mains puis se rétracta ce qui désaxa son adversaire en quelque sorte. Cette omission de l'arbitre ramena le 2e but étoilé. Le bouquet fut certainement lorsque Jedidi piqué par quelle étrange mouche, siffla le pénalty de la honte en faveur des visiteurs leur offrant ainsi un cadeau royal qui leur permit de l'emporter. L'O.Béja victime des manigances Sur quel pied s'est levé Jedidi le matin de la rencontre ? Avait-il toute la concentration et la compétence requise et exigée pour diriger un match pareil après une semaine mouvementée du corps arbitral et la cascade de contestation dont il était l'un des meneurs sinon le premier. Et là nous ouvrons une parenthèse pour parler de l'un des points soulevés par ce corps ayant trait à sa sécurité quant à son application stricte des règlements dans des stades surchauffés et menacés d'envahissement. Ainsi en décrétant le huis clos, les arbitres auront pleinement la latitude d'offrir la victoire à qui leur semble bon. Maintenant, supposons que le match s'est déroulé en présence du public béjaois que serait-il passé au Kmiti après ces fatales décisions ? Aurait-il eu l'inconscience de commettre des fautes pareilles en présence des supporters béjaois ? Pour terminer les interrogations, était-il écrit dans le ciel que Slim Jedidi devait impérativement siffler le prochain match de l'Etoile lui qui était désigné pour le match annulé entre Gafsa et les Sahéliens ? Pour toutes ces questions nous disons non à monsieur Slim Jedidi. Le moindre brin d'honnêteté est de reconnaître que vous étiez hors du coup et que vous vous êtes trompés en lésant le public béjaois et son club. D'ailleurs le fait de refuser de répondre aux questions des médias après la rencontre sans qu'il n'y ait aucune contrainte administrative prouve d'une façon formelle et sans équivoque que quelque chose vous pèse sur la conscience et qui vous empêchera de dormir profondément beaucoup de nuits. Démission de Mokhtar Nefzi ? Le président du club Mokhtar Nefzi a annoncé après la rencontre sa démission irrévocable. Serait-ce une décision à chaud que « Mokh » devait plutôt laisser mûrir devant la situation peu envieuse du club. Nous espérons une autre prise de décision, celle de la responsabilité, du patriotisme et de l'amour des couleurs du club dont il est l'un des enfants.