Le jardin public d'Hammam-Lif sis à proximité de la GP1 à hauteur du siège de la mairie et du palais beylical « était » l'équivalent du jardin le passage de la capitale. Vastes allées jalonnées de bancs, larges étendues de plages gazonnées, une fontaine, etc. Tous les Hammam-Lifois s'y rendaient pour jouir d'un moment de répit profitant de sa verdure et du calme y régnant. Mais depuis quelque temps, la donne a changé pour on ne sait quelle raison plausible. Fermeture hermétique et définitive des portails autorisant l'accès au public mais également aux lycéens (es) appartenant à pas moins de trois institutions éducatives justes limitrophes. A la décharge de la municipalité de l'époque cependant, l'entretien impeccable des lieux conférant au jardin pour les « passants » en dehors des grilles une vue splendide. Changement de décor Seulement voilà, depuis la révolution, la donne a changé du tout au tout. En plus de cette frustrante et non moins injuste interdiction d'accès maintenue au nez des banlieusards, l'entretien et la maintenance de l'espace ont complètement cessé du jour au lendemain et sans crier gare. Résultat des courses : un gazon ressemblant plutôt à de la brousse sauvage des fins fonds de l'Afrique, une fontaine tarie avec une mine faisant peine à voir, des détritus et des saletés jonchant et s'amoncelant dans les allées et sur le gazon, etc. Appel à la municipalité Avec les premières chaleurs de l'été qui s'annoncent, les Hammam-Lifois habitant dans les parages du jardin avaient pris par le passé l'habitude de fuir la fournaise de leur domicile et de se réfugier sur les bancs du jardin histoire de prendre le frais. Nous parlons évidemment des personnes âgées ne pouvant ou ne voulant joindre la corniche de la plage par trop lointaine et un tantinet excessivement bruyante à leur goût. Un appel pressant est donc lancé aux responsables municipaux pour remettre sur pied ce jardin à valeur mythique pour les habitants de la ville dans un premier temps et d'y autoriser l'accès par la suite en ouvrant largement ces murailles de fer forgé interdisant au public de s'y prélasser comme au bon vieux temps. Certes les efforts des édiles sont pour l'heure consacrés au nettoyage de la plage avec plein d'engins rendant au sable sa propreté, mais le jardin a tout de même ses droits et devrait dans les plus brefs délais reconquérir ses titres de noblesse au grand soulagement de toute une ville. La cour du lycée secondaire Les détritus déversés devant le portail d'entrée du lycée secondaire de la ville seront répartis dans toute la cour sise devant le lycée grâce aux efforts de la municipalité. De la sorte, les eaux pluviales, s'y amassant par le passé en larges flaques et bloquant l'accès des enseignants et des élèves à l'intérieur du lycée, disparaîtront à jamais.