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Le quart de l'économie nationale détourné par le clan
Communications gouvernementales*
Publié dans Le Temps le 18 - 06 - 2011

«Pas de base militaire française à Gafsa » affirme le ministre de la Défense
Le quart de l'économie nationale était possédé illégalement par les membres de la famille du président déchu Ben Ali et ses gendres, a indiqué Mr Mohamed Adel Ben Ismail, président de la commission de confiscation des biens et avoirs mal acquis de la famille du président déchu et ses gendres au ministère des domaines de l'Etat et des affaires foncières, en intervenant, ce vendredi 17 juin 2011, lors du point de presse bihebdomadaire organisé le mardi et le vendredi de chaque semaine, au premier ministère.
Tous les biens meubles et immeubles, avoirs en argent, actions et valeurs mobilières, sociétés commerciales, constituant cette fortune colossale, ont été confisqués au profit de l'Etat tunisien après la Révolution du 14 janvier, conformément aux principes de la justice transitionnelle et en vertu du décret – loi numéro 13 du 14 mars 2011. Ils appartenaient à une liste de 114 personnes dont le président déchu et son épouse, mais cette liste est ouverte et d'autres noms pouvaient y être ajoutés, ce qui entrainerait la confiscation de leurs biens et avoirs mal acquis.
Mr Mohamed Adel Ben Ismail a signalé que la commission a procédé, entre autres, à la confiscation de 600 biens immeubles tandis que le nombre des sociétés commerciales confisquées s'élève à 300 sociétés. Il a qualifié ces entreprises de fleuron de l'économie, de sorte que les actions de plusieurs d'entre elles cotées en Bourse sont très sollicitées. Mais il en existe des sociétés qui font face à des problèmes de liquidités, et à cet égard, le représentant du ministère des domaines de l'Etat et des affaires foncières a appelé les banques à les soutenir, en attendant la création d'une commission de gestion chargée de cet aspect, afin de préserver cette richesse désormais nationale, soit à titre définitif, en tant qu'entreprises publiques, soit dans la perspective de les céder selon leur valeur réelle, et éviter leur bradage.
Selon Mr Adel Ben Ismail, ces biens et avoirs sont , à vrai dire, des biens nationaux spoliés et confisqués , de manière frauduleuse, durant les 23 dernières années, depuis 1987,par la famille et les gendres de l'ex président de la république, de sorte que leur confiscation après la Révolution par l'Etat tunisien consiste, plutôt, en une levée de la confiscation et de la spoliation illégales dont ils étaient l'objet.
Il a noté que les intéressés peuvent recourir à la justice pour faire valoir leurs droits éventuels.
Pas de base militaire
De son côté, le représentant du ministère de la défense nationale, le commandant Mokhtar Ben Nasr, a démenti les rumeurs sur l'installation d'une base militaire française à Gafsa, précisant qu'il s'agit tout simplement d'un centre de formation professionnelle relevant du ministère de la défense nationale, objet d'un accord tuniso – français conclu le 17 mai 2011 entre le ministère de la défense nationale et le ministère français de l'intérieur, en vue de la construction de ce centre de formation d'une capacité de 250 places, moyennant un financement de l'ordre de 6 millions dinars, assuré à hauteur de 4 millions par la Tunisie et 2 millions dinars par la France. Cet établissement viendra renforcer les capacités de formation professionnelle de l'armée nationale en portant le nombre des Centres militaires de formation professionnelle à 13 et leur capacité d'accueil réunie à 2500 places. Quelques uns des centres opérationnels ont été réalisés en partenariat avec d'autres pays comme le centre de Fondouk Jédid, réalisé dans le cadre de la coopération avec l'Allemagne, ou encore celui de Gabès réalisé dans le cadre de la coopération avec l'Italie.
Intervenant, également, au nom du ministère de la défense nationale, le commandant Marouane Bouguerra a donné, aux journalistes, un aperçu sur les affaires judiciaires transférées à la justice militaire et impliquant le président déchu Ben Ali, son ex ministre de l'intérieur, Rafik Belhaj Kacem, des directeurs de sureté et des cadres et agents des forces de l'ordre, tous accusés de meurtre prémédité commis lors des soulèvements et manifestations populaires ayant accompagnés la Révolution du 14 janvier, et ce du 17 décembre 2010, jour du déclenchement de la Révolution, à partir de Sidi Bou Zid, jusqu'au 14 janvier 2011, jour de la fuite du président déchu Ben Ali à l'étranger. Le nombre de ces affaires s'élève à 182 affaires, dont 130 relèvent, territorialement, de la compétence du tribunal militaire de Tunis, 51 du tribunal militaire de Sfax et une affaire relevant du tribunal militaire du Kef, mais qui est la plus spectaculaire et la plus meurtrière puisqu'il s'agit de l'affaire des martyrs des villes de Kasserine et de Thala.
Les affaires relevant des tribunaux de Tunis et Sfax pourraient être regroupés, également, en une seule grande affaire pour chacun des deux tribunaux, de sorte qu'on aura trois grandes affaires de meurtres prémédités qui seront jugés à Tunis, Sfax et le Kef.
Le première affaire du genre dont l'instruction a été clôturée, sera examiné le 27 juin 2011 par le tribunal militaire de Sfax. Il s'agit d'une affaire dont les péripéties s'étaient déroulés à Kerkennah, dans la délégation d'Erramla, et impliquant un agent des forces de l'ordre qui a tiré sur le martyr Slim Hidhri, le tuant sur le coup, alors qu'il se trouvait dans un rassemblent de citoyens de la délégation de Ramla.
Par ailleurs, le juge d'instruction militaire a émis des mandats d'amener internationaux à l'encontre du président déchu et préparé un dossier de demande d'extradition contre ce même prévenu, à l'intention des autorités d'Arabie saoudite où il se trouve, officiellement, en fuite depuis le 14 janvier, et ce aux termes de la convention arabe de coopération judiciaire conclue à Ryadh, capitale de l'Arabie saoudite, le 6 avril 1983 et à laquelle la Tunisie a adhéré le 12 juillet 1986.
‘'Le jugement équitable des meurtriers dans ces affaires constitue une responsabilité nationale et historique dévolue à la justice militaire, a dit le représentant du ministère de la défense nationale, le commandant Marouane Bouguerra qui a évoqué en outre l'affaire dans laquelle est impliqué le commissaire de police Samir Fériani, accusé, entre autres, d'atteinte à la sécurité extérieure du pays, et de diffamation. Le premier chef d'accusation rend son jugement du domaine de la compétence des tribunaux militaires, étant un cadre des forces de l'ordre. Mais, en réalité, les tribunaux civils et les tribunaux militaires se complètent. Le président du tribunal militaire est un juge civil. Il s'agit tout simplement de question de compétence et de spécialisation.
Sami Fériani a, de son côté, accusé les forces de l'ordre de l'avoir agressé lors de son arrestation. Le juge d'instruction militaire a pris note de cette accusation, a relevé des hématomes sur son corps et l'a présenté à un médecin pour être examiné, avant de saisir le procureur de la République de cette affaire en particulier qui n'a rien à voir avec l'affaire d'atteinte à la sécurité extérieure du pays pour laquelle il doit comparaitre devant le tribunal militaire.
Pour sa part, Mr Habib Ammar, directeur général de l'Office national du tourisme, a passé en revue les difficultés conjoncturelles et structurelles auxquelles se trouve confronté le secteur du tourisme en Tunisie qui connait des régressions dans tous les indicateurs, occasionnant un manque à gagner de l'ordre de 545 millions dinars. Le ministère du commerce et du tourisme espère néanmoins que la situation touristique connaitra une amélioration, durant la saison estivale, grâce aux actions promotionnelles entreprises en Tunisie et dans plusieurs pays européens et maghrébins émetteurs de touristes vers la Tunisie, dont la France, l'Algérie, l'Angleterre, et autres pays. Les réservations de dernière minute ont été, toujours, importantes pour la Tunisie, a-t-il noté, et ce en attendant de mettre en place, à long terme, une nouvelle politique touristique plus appropriée et mettant à profit toutes les richesses dont dispose la Tunisie, dans ce domaine, à la fois dans les régions côtières et les régions intérieures.


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