On dit que la fortune est, souvent, à l'origine de toutes les tentations qui mènent au péril. C'est bien le cas de pas mal de joueurs vedettes qui ont vu leur carrière s'estomper brutalement pour avoir emprunté le chemin de la dérive, tels que Maradona qui a mené Napoli au point culminant de la hiérarchie du Calcio, dans les années « 90 ». Haythem Abid, derrière les barreaux, depuis plus d'une décennie, alors qu'il destinait à une très belle carrière à l'Espérance, après un passage au Portugal. En effet, quand on est issu d'un milieu modeste avec toutes ses frustrations et ses privations, ajoutés à cela le manque de culture, l'absence d'encadrement et les fréquentations douteuses, le joueur une fois, les poches pleines, ne se prive pas d'assouvir sa soif de revanche sur son sort, bonjour les dégâts : Soirées dans les boîtes de nuit, consommation et trafic de stupéfiants. La morale ? On s'en fout ? La carrière ? Pas moins non plus ! Et c'est pourquoi, la vie sportive d'un joueur ne dure pas plus de 5 ou 6 ans, chez nous. Bien sûr, il y a des exceptions comme Attouga, Jenayah, Tarek Dhiab, Khaled Ben Yahia, Mohsen Jendoubi, etc… mais cette trempe de joueurs n'existent plus aujourd'hui. Pourquoi ? car au-delà de leur talent ils étaient encadrés par des dirigeants plus sévères que leurs parents ; ses responsables – éducateurs, qui ont constamment cherché la discipline avant les résultats. Pourquoi ? Tous simplement, ils considéraient leurs joueurs comme leurs propres fils, ni plus, ni moins.