• 42 milliards dans la nature sous l'ère de l'ex-secrétaire d'Etat aux Finances Moncef Bouden Une loi parue au JORT en 2005 sous le n°2005-82 du 15 août 2005, portant création d'un système de maîtrise de l'énergie relatif à la commercialisation des climatiseurs imposait une taxe à la charge des consommateurs de 10 dinars pour chaque 1000 unités thermiques. A titre d'exemple, pour l'octroi d'un climatiseur de 12000 BTU, le client devait débourser la somme de 120 dinars qui est à son tour intégralement transférée dans les caisses de la tutelle selon les directives de l'ex secrétaire d'Etat aux Finances Moncef Bouden poursuivi actuellement par la justice pour divers dossiers de corruption et de malversation perpétrés sous son règne sous l'égide du dictateur déchu. Seulement voilà, depuis belle lurette, cette notion BTU n'est plus à l'usage et a été remplacée par le Watt comme unité de puissance des climatiseurs en adéquation avec le système international « SI » décret n° 2001-1936 du 14 août 2001, relatif aux unités de mesure légales, appliquées partout ailleurs dans le monde. Sachant qu'1 Watt équivaut à 3,4125 BTU. Ce qui revient à dire, en plus clair, que les prix de revient et de vente des climatiseurs devraient baisser au profit des consommateurs du fait de la réduction de cette taxe énergétique passant de 120 dinars par exemple à seulement 35 dinars. Ordres anachroniques de Bouden Mais les services concernés et sur instructions expresses de l'ex-secrétaire d'Etat aux finances Moncef Bouden, firent la sourde oreille et continuèrent à commercialiser les climatiseurs avec les tarifs initialement imposés. Avec une moyenne de 120 mille climatiseurs vendus par an et sur la durée des 6 dernières années soit depuis l'apparition de la loi 2005-82, un calcul sommaire nous donne la rondelette somme de 42 millions de dinars injustement déboursés par nos concitoyens et atterrissant frauduleusement dans les comptes déjà richement garnis des commanditaires de cette énorme supercherie. La spoliation des deniers publics continue Mais ce qui désole le plus dans cette affaire, c'est que ce même système continue à fonctionner « normalement » même après un certain 14 janvier et la mise hors d'état de nuire de la bande insatiable des infâmes sangsues forts du solide parapluie protecteur du déchu . La spoliation des deniers du Tunisien continue comme si de rien n'était avec cette question innocente mais sautant tout de même aux yeux : A qui profitent « maintenant » ces colossales sommes d'argent payées aux prix forts par nous tous à coup de lourds prêts et de crédits contractés auprès des banques à la quête d'un semblant de confort ? Et surtout de grâce pas de réponse du genre que ces sommes sont collectées et amassées dans un fond spécial à part ! Cela ferait au fait une belle jambe au contribuable contraint de se saigner à blanc pour honorer ses engagements bancaires avec des intérêts faramineux. Non le plus juste, le plus logique, le plus urgent seraient de revoir à la baisse dans l'immédiat les prix des climatiseurs et de mettre incessamment un terme péremptoire à cette grossière supercherie. Tant il est vrai que la plaisanterie de très mauvais goût a assez duré du reste !