Si nous devons citer chronologiquement certains faits qui ont caractérisé la marche du club depuis l'assemblée générale à la mi-août, nous devons signaler d'abord le retard manifeste engendré dans la constitution du bureau directeur qui a peine installé, nous révéla la démission du trésorier général pour des « raisons personnelles ». Quelques jours plus tard, une 2éme démission, il s'agit de celle de l'entraîneur adjoint Hédi Mokrani qui, dès qu'informé du recrutement de l'entraîneur algérien Hamouche pour les seniors, annonça sa démission. Sentant qu'on lui a tiré le tapis de sous ses pieds, lui qui espérait voir venir une promotion après avoir joué le rôle du porteur d'eau, Mokrani claqua la porte. Revenu à de meilleurs sentiments, il se rétracta et se résigna à jouer le rôle du second en attendant des jours meilleurs. Cet incident a fait quand même grincer les dents de certains supporters considérant cela comme une tâche d'huile qu'il sera difficile d'oublier. Les va-et-vient de Hamouche Quant au coach algérien Hamouche qui après avoir effectué presque une semaine de préparation effective à Ain Draham à raison d'uniquement une seule séance d'entraînement par jour (ce qui semble très étrange à nos yeux pour un stage bloqué d'oxygénation) revient vendredi dernier à Béja pour demander l'autorisation d'aller vers son pays pour 3 jours afin de régler quelques problèmes administratifs, cela fait plus d'une semaine qu'il n'est pas là et on attend toujours son retour avec « impatience ». Menace de démission du Bureau directeur Devant cet état de fait, les insurmontables problèmes financiers, la bévue administrative dans la gestion du dossier de Seifi et la dernière réaction des joueurs, le Bureau Directeur abattu, las, et surtout dépassé par les événements, menace de quitter la barque. Est-ce la bonne décision ? Qui pourrait répondre à cette question ? Tout ceci est certes attendu dès le départ car tout ce qui a précédé l'A.Générale augurait un démarrage difficile et présageait la situation actuelle car toutes les décisions « étudiées » prises lors de l'A.G.Extraordinaire afin d'éliminer certaines figures sportives, capables de gérer le club en toute quiétude mais non acceptées par certaines sphères pour des raisons politiques, ont malheureusement engendré ce marasme dans lequel se débat un club au passé glorieux. Ali Bornaz, victime des manigances Le président du club, Ali Bornaz, jeune certes, ambitieux, mais manquant d'expérience pour ce genre de responsabilité vu sa méconnaissance des mécanismes du club et des réels centres de décisions. Cette manigance tissée par « des hommes de l'ombre l'ont condamné à rester seul, et ce sont ces mêmes personnes qui l'ont poussé vers un saut dans le vide et ont disparu une fois leur but atteint. Maître Ali Bornaz, victime des autres et de calculs sournois se trouve dans de beaux draps, à lui rectifier le tir avant que l'hiver ne vient souffler et attiser la colère de l'automne.