Des démissions en cascade et des abandons se suivent au parti Afek Tounes. Visiblement, les ambitions ont pris le pas sur les convictions. Ainsi après la démission d'Emna Menif la porte parole du parti, 16 autres membres ont présenté leur démission. Il s'agit de cinq membres du comité central : Mustapha Mezghani (Membre fondateur, Secrétaire Général)Riadh Zaoui (Membre Fondateur) Dorra Hela Bouraoui,Hatem Chelly (Membre Fondateur) et Hella Hababou et 11 membre du comité directeur :Selima Ben Mustapha, Asma Bouraoui Khouja Mohsen Fourati (Resp. Chabab Afek Tounes) Imen Ghedamsi, Jamil Jaraya, Jabrane Jlidi, Marwen Mami, Morched Mhiri , Hamadi Turki, Dajla Zeghal et Asma Zouhir. Après cette démission en cascade, le parti a procédé à la nomination de 3 nouveaux responsables, à savoir Faouzi Ben Abderrahmane, responsable du pôle politique, Ridha Ben Abdessalem responsable du pôle communication et Khaled Fourati responsable du pôle d'adhésion. Afek Tounes compte actuellement 10 000 adhérents. 70 000 tunisiens ont fait confiance à ce parti en votant pour ses candidats. Ce qui lui a permis d'être présent au sein de l'Assemblée Nationale Constituante avec quatre représentants. En attendant son congrès fondateur, Afek Tounes a mis en place des structures pour gérer cette phase de création du parti avec un Comité Central désigné et intégrant progressivement toutes les régions qui se sont développées, un Comité Directeur et un Directeur Opérationnel tous deux élus par le Comité Central. Ces instances fonctionnent démocratiquement dans le cadre d'un règlement intérieur précis. Dans sa page face book et selon un communiqué Afek Tounes estime que la démocratie est une nouvelle manière de vivre que certains n'acceptent pas facilement lorsqu'ils sont minoritaires. Cette non acceptation de l'avis de la majorité au lieu de se traduire par des débats internes en respect de nos représentants élus au Comité Directeur et le Comité Central actuel, s'est manifestée par des démissions et des attaques du parti dans la presse et les médias. Ceci est d'autant plus grave qu'il intervient dans un moment où nous devons nous concentrer sur des questions post-électorales très importantes pour le pays et le parti.