Deux Postes centrales à décongestionner Si jamais vous êtes au centre de Tunis et que vous êtes pressé d'encaisser un mandat ou de poster un colis, un conseil d'ami : adressez-vous à un bureau de la périphérie. Pour ne pas payer cher le prix… Car, il vous faut, généralement, une demi-journée pour espérer vous trouver nez à nez avec l'infatigable guichetier et accomplir l'opération recherchée au bureau de poste de Habib Thameur ou Tunis République (Charles de Gaulle). Ce n'est pas parce que le personnel concerné traîne les mains et les pieds. Mais plutôt parce qu'il est constamment submergé. Et que la pression des flux est bien en deçà des capacités. Ceci dit, l'injection d'un troisième bureau de poste à l'avenue Habib Bourguiba et d'un quatrième, à la Médina serait, aujourd'hui, plus qu'une nécessité…
Timbres introuvables: prendre le taureau par les cornes… Pas très gai ! Affranchir une missive, n'est pas de tout temps, une mince gageure. Il faut avoir les jambes solides et le souffle de sportif, pour pouvoir « attraper, le timbre recherché. Non pas auprès du buraliste du quartier, mais plutôt auprès du bureau de poste de la cité, aux horaires restreints d'ouverture des guichets… Chaque fois que les commerçants concernés sont questionnés, ils n'hésitent pas à tout expliquer : « Article timbres, on a tout à perdre et rien à gagner. La marge bénéficiaire sur le timbre (postal et fiscal) est très dérisoire et le taux de déperdition est dissuasif, s'accordent-ils à dire ». Après la Révolution, n'est-il pas temps de résoudre radicalement ce problème persistant depuis longtemps, en examinant sérieusement les éternels griefs de ces commerçants, au lieu de brandir vainement les menaces des contraventions.
L'ex-ville des roses: une hibernation particulière ! La ville de l'Ariana est sens dessus-dessous depuis de longues semaines. Les récents travaux de réfection des chaussées sont certes beaucoup appréciés par le contribuable arianais. Mais beaucoup estiment que ces travaux ont gêné outre mesure l'activité et la vie dans la cité. Parce qu'ils ont simultanément touché toutes les artères névralgiques au cœur battant de la ville. Parce que, aussi ces travaux sont menés en pleine saison hivernale. Si bien que, dès les premières averses, la ville se transforme en véritable cloaque d'eau par-ci et en immense bourbier par là. Ce qui n'est pas sans empoisonner la vie à la population autochtone surtout. Maintenant que ce qui est fait est fait, vivement du renfort, pour activer l'achèvement des travaux si mal programmés.
El Messaâdia: Sœur Anne : vois-tu l'eau venir ? Ceux qui n'ont pas vécu, l'espace d'une journée à El Messaâdia (près de Chérarda, gouvernorat de Kairouan), ne savent rien du calvaire quotidien des habitants de céans, privés d'eau depuis longtemps, avant et après la Révolution. Jusqu'ici, aucune solution ne pointe à l'horizon, pour ces braves paysans. Rien que des promesses lors des interminables réunions. L'on vit de calmants. Rien que de calmants. Telle sœur Anne, la population d'El Messaâdia attend… l'allocation des fonds… comme beaucoup d'autres zones d'ombre dans différentes régions…