• Retour au calme après des pourparlers jugés rassurants La tension monte à « Dar Louled » ! La marmite de la CNSS bouillonne à grand feu. Ça sent même le brûlé. Et l'on commence à avoir le syndicat de base dans les nez. Les assurés sociaux ont été nombreux, mardi et mercredi dernier, à se trouver nez-à-nez avec des guichets fermés, par journées non fériées… A la sécu, on leur apprend, là où ils vont, que les sit-in et perturbations n'en auront pas pour longtemps. Heureusement, jeudi dernier, le calme est rétabli dans la maison et le service a repris normalement. Après négociations et pourparlers, jugés rassurants. Nous avons, quant à nous, saisi l'occasion, pour connaître les tenants et les aboutissants de ce mouvement, cela, en tendant l'oreille attentivement, aux divers sons de cloche, au sein de l'institution. Et, voilà ce qu'il en est. Le déclic ? pour commencer. Le personnel, dit-on, animé et mené par le bout du nez, par un groupe hardi et entreprenant, s'agite et passe à l'action. Il met sur la table de l'administration, une série de revendications, court-circuitant l'équipe syndicale de base de l'établissement, qui, dès le départ aurait pris ses distances du desirata des réclamants. Du coup, l'on a vite cherché à « tordre le cou » de ceux qui ont voulu être hors du coup ! l'on n'a pas alors trouvé mieux que d'accuser le bureau syndical local, d'avoir « vendu sa conscience », en contrepartie de certaines promotions, dites de complaisance. Des nominations imméritées, prétend-on, sont généreusement « distribuées », à quelques éléments influents du comité. Et, hop ! C'est la levée du bouclier ! L'on a tout fait de se rassembler, pour crier à gorge déployée : « Syndicat dégage ! Syndicat dégage ! ». Oh ! Ce slogan, ayant déstabilisé plus d'une administration ! Cet enfant terrible de notre révolution, de réputation universelle fantastique, convenons-en… Entre nous, soit dit, il est grand temps de dire encore une fois, « Dégage ! » à ce fameux « Dégage ! ». Parce qu'on en a usé et abusé et ne nous a pas laissé normalement travailler. Pour remédier au fameux taux de croissance, qui a notoirement dégringolé… Cette parenthèse, maintenant fermée, revenons-en, au bras de fer des syndiqués, comme leur syndicat « disgracié ». La contre-offensive syndicale ne se fait pas attendre. Comment coiffer au poteau et mater le mouvement et aussi, couper l'herbe sous les pieds des chefs de file des mécontents ? Et comme chacun, comme on dit, a « son propre Satan dans la poche », l'équipe syndicale de céans, saute sur le bon filon. L'on se met aussitôt à crier secours, a tue-tête sur tous les toits, désignant des éléments résiduels de « feu » RCD du doigt. L'on dit et redit que ça sent le roussi, à plein nez. Et que, derrière le tollé, un projet sordide et sournois, se tramait. Il est, insiste-t-on, astucieusement monté, par des bras cassés et ex-bras longs du honni ex-RCD. Pour semer la zizanie et la gabegie et, gâcher le grand chelem des braves enfants du pays… Aussi, ne dit-on pas si bien dans l'Hexagone « Qui veut noyer son chien, l'accuse de la rage » ? Maintenant, il est évident que l'épidémie a changé allègrement de camp, au lendemain de notre belle révolution. Oui, du coup, les rôles se sont inversés. Et les accusés d'hier, sont les accusateurs d'aujourd'hui ! Cela dit, qui a tort et qui a raison ? Pour le moment, on n'en sait rien. Sauf qu'on n'est pas au royaume des saints. Enfin, pour aspirer à un climat sain et serein dans la boîte de la veuve et de l'orphelin, il faudrait, plutôt et au plus tôt, accorder la parole à un nouveau scrutin.