Du côté du Bardo, l'image du Stade Tunisien, est en train de partir en lambeaux. La maison continue de cumuler les erreurs. Quand on n'est pas capable de tenir parole, de garder ses meilleurs joueurs, de leur prolonger le bail, on ne peut pas sauver la face, on ne peut pas soigner sa réputation en continuant de tirer sur certains canards boiteux. Le ramassis de joueurs que les responsables stadistes pensent sérieusement recruter, ne fait pas l'unanimité, et, si ce qui se chuchote se réalise, le club sera foutu dans de sales draps. Il ne pourra jamais sortir de l'auberge. Sans avoir à citer les noms des joueurs dont les pistes sont chaudes, ils auraient été bons pour le service, ils n'auraient jamais été libérés par leurs clubs employeurs. Ce n'est pas une bonne décision que de recruter des joueurs qui ne jouent plus depuis belle lurette, ou qui sont d'un certain âge. Nous avons comme l'impression que les dirigeants du club s'en foutent, et, qu'ils ne pensent qu'à éteindre les foyers d'incendie générés par les multiples récents départs. Autre chose, il n'est pas normal que ces mêmes personnes, cherchent à engager un entraîneur Italien, Gianni Bertolotto, qui a été limogé par l'Africa Sport, prestigieux club ivoirien, alors qu'ils ont à leur disposition deux techniciens français qui ont de meilleures cartes de visite, Hubert Velud, et, Ladislao Lozano, que nous avions présenté dans une récente édition. Les supporters murmurent qu'il y a anguille sous roche, et, ils n'ont pas tout à fait tort. L'Afrique ne réussit jamais aux techniciens de la péninsule. Le Stade Tunisien mérite une meilleure direction, qui doit d'abord penser à faire grandir le club !