Mohamed Baghdadi est le nouvel entraîneur du Tunis Air Club. Il succède à Mourad Touati. Une mission difficile attend Mohamed Baghdadi qui n'est pas à sa première expérience en tant que technicien. Il aura à sortir les Aviateurs d'une position fort inconfortable. Il faut dire que le classement du TAC ne changera pas grand-chose à la situation puisque les Aviateurs sont certains de disputer le play-out. Demain reprise de la compétition La première phase du championnat national de volley-ball reprendra ses droits demain mercredi. Ça sera la 9ème journée qui ne devrait pas nous valoir de grands moments. Les favoris seront opposés à des formations occupant la 2ème moitié du classement général. De son côté, le Club sportif Sfaxien sera exempt. Le programme de cette journée sera le suivant :
Salle Ghéllala (H-Lif) 18h00 : Saydia –TAC Salle de Radès: 16h00: EST-USTS Salle Aïssa (Kélibia) : 18h30 : COK-ASM Salle de Carthage: 18h30: USC-ASH Salle olympique de Sousse : 18h30 : ESS-CSHL A bâtons rompus ! Lors du dernier point de presse organisé par la FTVB, les responsables du volley-ball tunisien et tous les présents étaient unanimes à dire que le salut de ce sport passe inévitablement par une révision des méthodes de travail et des moyens alloués aux jeunes. Le manque de salles d'entraînement et de moyens matériels empêche les jeunes de s'adonner à leur sport favori. Notre ami et collègue Mondher Jbéniani a cité l'exemple du Club Sportif d'Hammam-Lif qu'il connaît bien et qui continue d'alimenter les rangs du « six » national malgré le peu de moyens dont il dispose. A cet effet, il a rappelé que les jeunes ne s'entraînent pas tant qu'il pleut et comme il n'a pas cessé de pleuvoir dans un passé récent, toutes les catégories des jeunes n'ont effectué aucune séance d'entraînement pour, à la fin, voir les juniors jouer un match de championnat après un repos de trois semaines. Cette situation est assez significative et explique le niveau de notre compétition qui continue d'intéresser les plus mordus, sans plus. Inutile de chercher ailleurs les maux du volley-ball tunisien. Outre les règlements qu'il faut changer et certains autres aspects, ce qui compte le plus, c'est le volume de travail chez les jeunes qui reste insignifiant et ne peut, en aucun cas, permettre à un joueur d'effectuer son apprentissage avant de passer chez les seniors, dans de bonnes conditions. En Tunisie, les jeunes n'apprennent pas le volley-ball sur des bases solides et il est tout à fait normal de les voir pleins de lacunes.