Notre globe-trotter national, le doyen des entraineurs tunisiens Mokhtar Tlili qui a roulé sa bosse un peu partout sur nos contrées et même à l'étranger ne décolère pas auprès des responsables de la fédération palestinienne de football. Rappelons qu'il a été le premier tunisien à être recruté par cet organisme pour prendre en main la sélection olympique palestinienne en prévision des jeux olympiques de Londres. Pour en savoir plus sur les raisons de cette grogne, nous avons approché donc «Mokhtar Tlili qui nous révéla ce qui suit : «Comme tout le monde le sait, le président du Comité Olympique et de la Fédération palestinienne de football m'avait confié les destinées de ses olympiques pour les entrainer. En rentrant définitivement au pays, j'ai discuté avec lui lors de sa dernière visite chez nous à propos de mes arriérés de 6 mois non encore payés. J'ai même été compréhensif en réduisant à trois mois mes redevances. Mais depuis, aucune réponse à mes multiples sollicitations. L'ambassadeur de la Palestine que j'ai contacté ne sait même de quoi il s'agit. Je les comprends en quelque sorte du moment que c'est la première fois qu'ils enrôlent un entraineur étranger et ignorent de ce fait ce que stipulent les règlements de la FIFA en cas de non paiement de ses honoraires. Je leur ai donné un créneau jusqu'à la fin du mois courant avant de saisir la FIFA par le truchement de mes avocats. Mesure que j'appliquerais à mon corps défendant et contre mon gré et qui ne diminue en rien mon respect pour mes frères palestiniens, mais je n'y peux rien du moment qu'ils m'y auraient acculé à agir de la sorte, la mort dans l'âme».