Le chef d'agence d'une succursale de banque située dans une cité au sud de la capitale s'est adressé à la police du quartier pour déposer plainte contre inconnus qui ont essayé de cambrioler la banque. En effet à l'ouverture de l'agence le chef d'agence a constaté que les cambrioleurs ont mis la main sur plusieurs ordinateurs dont la valeur est estimée à 10.000 Dinars. A la question de savoir s'il doutait de quelqu'un il a donné deux noms, à savoir deux personnes âgées habituées à rôder autour de la banque. Convoqués pour les besoins de l'enquête ils ont nié les faits déclarant qu'il s'agit d'une accusation calomnieuse dans le but de leur nuire. Traduits devant la chambre criminelle du tribunal de Tunis, ils ont réitéré leurs déclarations données au cours de l'instruction. L'avocat des deux accusés a plaidé la non culpabilité de ses clients en se basant que l'accusation est vide de tout élément juridique pouvant la renforcer. Plusieurs points ont été évoqués à savoir que la porte principale de l'agence bancaire n'a pas été forcée, seule la serrure du coffre fort a subi des dégâts mais le coffre n'a pu être ouvert. Pour les avocats seul un employé de la banque possédant la clé de l'agence qui aurait pu effectuer ce cambriolage. Plusieurs preuves manquent dans le dossier. Il n'y a aucun enregistrement de vidéo de contrôle, placées à l'intérieur de la banque. Absence d'alarme. Normalement toutes les banques doivent être équipées de cet appareil combien important pour donner l'alerte en cas de cambriolage. L'avocat a remarqué qu'il n'y a aucun élément qui pourrait confirmer l'accusation. Pour toutes ces considérations l'avocat a prié le juge de prononcer l'acquittement.