Trois sanctions viennent d'être prises à l'encontre de deux responsables de la direction générale de l'arbitrage et d'un commissaire de match. Habib Nani le patron de ladite direction est écarté jusqu'à nouvel ordre, Atef Yacoubi le président de la commission suivi, son remplaçant serait Riadh Herzi et Chokri Saadallah commissaire de matches Que reproche-t-on à ces trois personnes parties prenantes de la direction de l'arbitrage tunisien. Comme nous aurions souhaité voir le Bureau fédéral en donner les raisons dans la transparence la plus totale. Ce ne fut pas le cas, facteur qui nous a acculés à aller les chercher ailleurs. On reprocherait à Habib Nani d'avoir exigé un salaire mensuel de 2700 dinars contre les 2300 servis par la fédération. Niet de cette dernière et Habib Nani de menacer de porter plainte auprès des tribunaux. Une information qui reste à vérifier car, connaissant la personne (ex- cadre de la Santé Publique), Atef Yacoubi n'aurait pas, quand à lui, fait part du refus de Slim Jédidi de répondre à une convocation entrant dans le cadre du suivi de sa prestation au cours d'un match. Lequel refus a entraîné une réaction d'autres arbitres qui sans chercher à connaître les raisons de ce refusa ont accusé Atef Yacoubi d'utiliser la politique de deux poids deux mesures. Aussi ont-ils fait part de leur intention de ne plus répondre aux convocations de la commission du suivi. C'est ce qu'on qualifie de solidarité entre arbitres. Il est, enfin, reproché à Chokri Saadallah commissaire d'un match de la ligue 3, d'avoir étalé sur les ondes d'une radio le différent qui l'a opposé au trio arbitral de ladite rencontre. Au lieu de le faire par le biais d'un rapport adressé à la commission compétente de la direction de l'arbitrage. La voie hiérarchique, connais pas.