Entouré de ses plus proches collaborateurs, Mounir Hamdi, Président-directeur général du Parc d'activités économiques de Bizerte, a tenu récemment, un point de presse au siège du PAEB, au cours duquel il a brossé un tableau significatif sur le développement du potentiel des activités économiques du parc dont le volume des exportations durant l'année 2011, a atteint 458,848 MD, avant d'annoncer la poursuite des travaux déjà en cours de réalisation de l'usine de la nouvelle sucrerie « Tunisie sucre », dont la cession des parts de Belhassen Trabelsi, beau-frère du président déchu ont été rachetés par le nouveau promoteur et principal actionnaire, l'investisseur libyen Nouri Abdessamad, lequel s'était accaparé 17% du capital. Ce projet dit-il « a nécessité des investissements de l'ordre de 180 millions de dinars. Il entrerait en production au mois d'avril 2013 et générerait selon ses promoteurs 300 emplois directs dont la moitié pour des diplômés du supérieur, et autant d'emplois indirects dans le cadre d'unités à créer pour valoriser les déchets de la transformation du sucre par la fabrication de levure et d'aliments pour bétail ».
D'autres projets prometteurs
Par ailleurs, Mounir Hamdi devait indiquer par la suite que la direction générale du PAEB a engagé les démarches préliminaires à l'échelle régionale afin d'obtenir le permis d'extension sur le site du parc de Menzel Bourguiba I, pour l'édification par un important promoteur Turc d'une usine de fabrication de maisons préfabriquées qui va nécessiter un investissement de 60 millions de dollars et qui doit générer la création de 360 emplois.Sur un autre plan, des pourparlers assez avancés sont engagés avec différentes parties étrangères qui convoitent l'exploitation des anciens bâtiments du constructeur des bateaux de plaisance « Général Bateaux » à Menzel Bourguiba qui s'étendent sur une superficie de 13 000 mÇ afin d'y installer des projets que l'on dit innovants et prometteurs. Soulignons qu'au cours du 1er semestre de 2012, quatre projets sont entrés en phase de production pour des investissements d'une enveloppe de 8,15 millions de dinars et qui ont généré 128 emplois, tandis que cinq autres projets sont actuellement en phase d'installation pour une enveloppe globale de 26,5 millions de dinars et promettant 737 emplois.Notons aussi que le dernier workshop tenu récemment par le PAEB dans le cadre d'un projet d'écologie industrielle destiné à améliorer la gestion des ressources naturelles, des déchets et des rejets dans l'environnement par les entreprises du Parc. Financé par le secrétariat à l'Economie suisse, SECO et animé par d'éminents experts internationaux du bureau suisse de conseil en écologie industrielle, SOFIES, à l'image de Guillaume Massard et Clément Guyot dont les conclusions de cet atelier de travail ont mis en évidence les éléments suivants :
- Un potentiel pour une gestion commune, tri et recyclage des déchets non dangereux des entreprises (ferraille, carton, bois, déchets mélangés), afin d'éviter leur mise en décharge.
- Des barrières au recyclage pour les entreprises totalement exportatrices ? celles-ci devraient ètre abaissées pour favoriser le recyclage.
- L'urgence de remettre en place une gestion efficace des déchets dangereux. En effet, le centre de traitement des déchets spéciaux de Jradou, actuellement fermé, oblige les entreprises à stocker des déchets dangereux sur leur terrain, en attente de solutions. Des solutions doivent être trouvées en particulier pour les solvants et les acides.
- Un potentiel de valorisation des huiles usagées.
- Un potentiel a approfondir sur la création d'un réseau d'eau industrielle pour le refroidissement ;
- Un potentiel pour la création de services mutualisés à l'échelle du PAEB pour la formation continue, la mutualisation de la maintenance et l'établissement d'un plan de sécurité conjoint.