Le mois de Ramadan coïncide, cette année, comme l'année dernière, avec les deux mois les plus chauds de l'année, juillet-août. Pour quelques années encore, le mois Saint continuera de survenir en plein été, saison généralement consacrée aux vacances et où l'atmosphère est au relâchement, au farniente et aux loisirs.
C'est dans pareille période de l'année que la productivité recule et que la rentabilité descend à des niveaux bas.
C'est, qu'en été, la paresse devient la règle et les partisans du moindre effort font légion.
Que dire, quand s'ajoutent à la fatigue et aux sueurs de l'été, la soif et le jeûne. Ça ne pourrait être que négatif.
Déjà, et même dans les périodes de fraîcheurs, on affuble injustement le Ramadan de plusieurs désagréments : absentéisme dans les administrations, somnolence dans les lieux de travail, visages ternes et nervosité à fleur de peau.
Souvent le ralentissement du rendement est justifié par le manque de sommeil, le besoin de nicotine, les maux de tête : ou les difficultés des transports, et pour certains. Ramadan rime avec repos et paresse. C'est pour ces raisons que le ralentissement du rendement atteint au mois de Ramadan des proportions alarmantes et se traduit par des pertes sèches et un fort manque à gagner pour l'économie nationale.
Voilà des comportements répréhensibles et contraires aux commandements du texte sacré et de la Sira du Prophète.
Ramadan n'est pas le mois de la paresse mais celui du labeur, du recueillement et du dévouement au travail.