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La France réutilisera une partie de la dette contractée par la Tunisie et non la dette dans l'absolu Le porte parole de la présidence de la République précise
Lors de la visite effectuée dernièrement par le président de la République en France, la partie française a convenu d'étudier la possibilité de réutiliser, seulement, une partie de la dette publique française contractée par la Tunisie pour le financement de projet de développement en Tunisie, et non pas la dette française dans l'absolu, comme il a été mal rapporté dans les médias tunisiens, a précisé le porte parole officiel de la présidence de la république, Adnane Monacer, lors d'un point de presse tenu, ce lundi 23 juillet, au palais présidentiel de Carthage. Il a qualifié la visite présidentielle en France de réussite, ajoutant qu'elle a été marquée par l'accord signalé , ainsi que par la création d'une commission chargée de l'impulsion des investissements français en Tunisie.
D'un autre côté, la partie française a promis d'examiner les moyens de faciliter les procédures de versement des pensions de retraites aux retraités tunisiens résidents en Tunisie, car, ces retraités tunisiens sont tenus de se rendre personnellement tous les six mois en France pour recevoir leurs pensions de retraite et confirmer par cette présence physique leur existence en vie.
La visite que le président Moncef Marzouki avait auparavant faite en Egypte a été couronnée de résultats satisfaisants concernant le développement des relations tuniso-egyptiennes dans tous les domaines, a encore indiqué le porte parole de la présidence de la République. Les deux parties ont examiné les voies et moyens d'approfondir leur partenariat, notamment en réactivant les réunions périodiques de la Haute Commission mixte tuniso-égyptienne pour arrêter des programmes concrets à cet effet.
La Tunisie et l'Egypte ont insisté sur la nécessité de renforcer la coordination entre les Etats de la région, notamment entre la Tunisie, l'Egypte et la Libye pour mieux sécuriser les frontières et mettre fin aux trafics d'armes, de drogues et autres marchandises qui se sont accrus, au point qu'il y avait eu des tentatives de faire passer du matériel militaire sophistiqué comme les missiles entre la Libye et l'Egypte.
Sur un autre plan, Mr Adnane Moncer a exprimé l'attachement du président de la
République à l'accord conclu entre les trois présidences, savoir les présidents de la République, du gouvernement et de l'Assemblée nationale constituante, concernant la décision de nommer Mr Chedli Ayari au poste de gouverneur de la Banque centrale de Tunisie, en remplacement de Mr Mustapha Kamel Nabli, démis de cette fonction par décision républicaine adoptée à la majorité par l'Assemblée nationale constituante.