La mise à jour systématique des sites WEB publics regroupés dans le portail du gouvernement (www.bawaba.gouv.tn) présente, encore, quelques lacunes qu'il convient de veiller à combler, au plus vite, compte tenu de l'importance capitale que les informations publiées par ces sites revêtent pour toutes les catégories d'utilisateurs, en allant du banquier local ou international au simple habitant du plus petit village tunisien. L'effort déployé pour fournir des données et des informations aussi actualisées que possible, sur tous les domaines d'activité et avec l'objectivité et la transparence requises, est perceptible, mais il varie beaucoup. Ainsi, l'Institut national des statistiques fournit les plus récentes informations sur la balance commerciale de la Tunisie, et sur les exportations et les importations tunisiennes mensuelles, d'après les données du mois de juillet 2012, et une mise à jour effectuée, le 8 août 2012, toutefois, le même Institut s'arrête à l'année 2010, en ce qui concerne la dette extérieure et le taux d'endettement, soit 23 milliards et demi dinars pour la valeur de la dette, et 37% pour le taux d'endettement. Par contre, le dernier rapport du Fonds monétaire international sur la situation économique en Tunisie, en date du 25 juillet 2012, estime son taux d'endettement à plus de 55% en 2012. Bien qu'une période de deux ans sépare les deux estimations, l'écart est grand. La date de mise à jour des indicateurs relatifs aux principaux produits exportés, comme le phosphate et l'acide phosphorique, remonte au 18 avril 2011. Le Portail national de l'investissement qui fournit des communications sur l'ensemble des dispositifs mis en place pour la promotion de l'investissement, fournit dans sa rubrique dite “dernières nouvelles'', des informations remontant à mai 2011. Les dernières informations sur les opérations de privatisation remontent à 2008, concernant celle de la STIA. La rubrique “journaux et magazines'' signale encore les anciens journaux “al horria'' et “le renouveau''. Ce ne sont là que quelques exemples. Or, il s'agit de la vitrine de communication du gouvernement qui doit donner l'exemple. D'autant que les initiatives gouvernementales tendant à renforcer les prestations de communication électronique se multiplient, à l'instar de la création récente du portail relatif à la dénonciation des actes de malversation et de corruption, ouvert à tous les citoyens sans exception, ou encore la mise en place de la cellule de communication rattachée à la présidence du gouvernement, qui organise des rencontres de presse bihebdomadaires, sur les activités des divers services publics (défense, intérieur, industrie, commerce, affaires étrangères, sociales, religieuses, et autres).