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Il est du droit de la femme tunisienne d'être fière du capital législatif et institutionnel dont elle dispose aujourd'hui Editorial de Mme Leïla Ben Ali dans la revue Femme
A l'occasion de la célébration de la fête nationale de la Femme, Mme Leïla Ben Ali, épouse du Président de la République, a signé l'éditorial du numéro d'août et septembre 2007, de la revue Femme, organe de l'Union tunisienne de la femme tunisienne (Unft). Dans cet éditorial, l'épouse du Chef de l'Etat souligne que la Tunisie célèbre, comme chaque année, la fête nationale de le Femme, en hommage à la femme et en considération pour le rôle qu'elle assume au sein de la famille, de la société et dans tous les domaines de la vie active. " Nous nous réjouissons, a-t-elle ajouté, que la célébration de cette fête coïncide, cette année, avec le cinquantième anniversaire de la proclamation de la République qui représente un tournant décisif dans l'histoire moderne du pays, car il a concrétisé la libre volonté de notre peuple et a parachevé les attributs de la souveraineté nationale ". La Première Dame de Tunisie a fait remarquer que les valeurs de la République ont été, dès l'aube de l'indépendance, une référence dont notre pays s'est inspiré pour élaborer ses choix et programmes, et qu'il a adoptée pour mener ses différentes réformes, en particulier dans le domaine de l'émancipation de la femme, ce qui fait du 13 août 2007, une opportunité pour se remémorer un important capital et une histoire riche en hauts faits concernant la promotion de la condition de la femme et de sa place dans l'édification sociale. " C'est également, a-t-elle poursuivi, une occasion pour évaluer les acquis accomplis dans cette optique, et qui distinguent la Tunisie dans son environnement civilisationnel et géographique et lui valent une position privilégiée sur la scène internationale ". " Le Code du statut personnel (CSP), a affirmé l'épouse du Chef de l'Etat, a été un phare lumineux sur la voie de la modernisation, conciliant les vertus de l'authenticité avec les lumières de la modernité et aidant la femme à recouvrer sa dignité et à prendre possession de ses droits civiques et politiques, concrétisant ainsi le rêve des leaders de plusieurs générations de réformateurs, de penseurs et de militants, ainsi que les espoirs de la femme tunisienne et ses ambitions durant la période de la lutte nationale et les batailles de la libération ". Mme Leïla Ben Ali a souligné que notre pays poursuit aujourd'hui la consécration et l'enrichissement des droits de la femme, ainsi que la promotion de son rôle, partant de la ferme conviction qu'elle représente un partenaire actif dans le processus de modernisation et un fort soutien pour la réforme et le changement, et que la consolidation de ses droits est une immunisation de la famille, d'autant que la promotion de la femme est une condition nécessaire du progrès et du développement de la société, et de la préservation de ses équilibres, de sa cohésion et de sa stabilité. " C'est ainsi, a indiqué la Première Dame de Tunisie, que de larges perspectives se sont ouvertes devant la femme tunisienne afin qu'elle participe, de façon concrète, à tous les domaines du développement, et qu'elle devienne un élément essentiel pour l'édification et l'évolution de la société, et que les conditions idoines lui ont été offertes pour affirmer sa personnalité au sein de la famille, et renforcer sa participation à la vie publique ". Dans ce cadre, a précisé l'épouse du Chef de l'Etat, les mesures du 13 août 1992, ont constitué un enrichissement de notre capital national en matière de promotion de la femme, une révolution législative qui a consacré ses droits, lui a conféré le statut qu'elle mérite dans le processus de développement intégral et a consolidé sa place dans la famille et la société. Mme Leïla Ben Ali a, par ailleurs, souligné que " la Tunisie du Changement a placé les droits de la femme au cœur du processus des droits de l'homme, dépassant ainsi l'étape de la libération et de l'égalité entre les deux sexes, vers celle de l'institution d'un partenariat total entre la femme et l'homme ". " Dans ce contexte, a-t-elle poursuivi, des mécanismes ont été créés, des programmes initiés et des lois promulguées, dont plusieurs ont été d'ailleurs amendées, de manière à éradiquer toutes les formes de ségrégation à l'encontre de la femme, à lui permettre de recouvrer son droit à la citoyenneté totale et à ouvrir devant elle de nouvelles perspectives pour la formation, l'action, l'initiative et la participation à la chose publique ". Mme Leïla Ben Ali a affirmé qu'il " est du droit de notre pays de tirer fierté des acquis et réalisations enregistrés au cours des deux dernières décennies, et qui ont élevé la femme aux plus hauts rangs, comme il est du droit de la femme tunisienne, à l'intérieur et à l'extérieur du pays, dans toutes les régions et dans tous les domaines, d'être fière du capital législatif et institutionnel dont elle dispose aujourd'hui, et qui constitue une garantie pour la préservation, la consolidation et l'enrichissement de ces acquis ". L'épouse du Président de la République a conclu en exprimant sa conviction que " la femme tunisienne est, aujourd'hui, consciente de la spécificité de l'étape et lucide quant à l'importance des paris nationaux à venir. Je suis également sûre, a ajouté Mme Ben Ali, que les acquis engrangés par la femme tunisienne lui confèreront la capacité d'assumer son rôle, de la meilleure manière, et l'inciteront davantage à l'abnégation, au don de soi et à l'initiative, pour participer, avec aptitude et excellence, à l'édification du présent de la Tunisie et de son avenir, et pour accomplir ses multiples rôles dans la conception, la gestion et la réalisation, à tous les niveaux économique, politique, social et culturel, de manière à demeurer, éternellement, une source de fierté pour la partie et un phare illuminant l'image rayonnante de la Tunisie ".